Les femmes représentent 52% du personnel du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration. Elles occupent 57% des postes de direction, 32% des chefferies de division et 57% des chefferies de service, tandis que leur participation aux programmes de formation atteint 53%, selon la ministre de tutelle, Amal El Fallah Seghrouchni. En réponse à une question écrite adressée par le chef du groupe Haraki à la Chambre des représentants, Driss Sentissi, El Fallah Seghrouchni, a détaillé les efforts déployés par son département pour promouvoir l'égalité des genres. La ministre a souligné que son département « travaille à intégrer et à renforcer la culture de l'égalité entre les sexes dans la fonction publique, dans le but de permettre aux femmes d'accéder à une représentation juste et équitable dans les postes de responsabilité et de décision ». Elle a précisé que ces efforts s'inscrivent « dans le cadre des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires régissant les nominations aux postes supérieurs, lesquelles visent à consacrer les principes de parité et d'égalité des chances entre tous les candidats et candidates ». El Fallah Seghrouchni a rappelé que le ministère avait élaboré, dès 2016, une stratégie d'institutionnalisation de l'approche genre dans la fonction publique, en partenariat avec ONU Femmes. Cette stratégie, a-t-elle expliqué, constitue un cadre de référence pour l'ensemble des administrations publiques et vise à garantir des droits égaux aux femmes et aux hommes en matière d'accès aux postes et d'évolution professionnelle. Dans le prolongement de cette stratégie, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre afin de « permettre aux femmes de concilier vie professionnelle et vie privée, tout en renforçant les dispositions juridiques qui prennent en compte leurs besoins spécifiques ». La responsable a également insisté sur l'engagement de son département à « favoriser la participation des femmes au processus de transformation numérique du pays », à travers des programmes de formation, de qualification et l'adoption de pratiques administratives plus équitables. « Les femmes représentent aujourd'hui 52% du personnel du ministère », a-t-elle dévoilé. Parmi les mesures les plus concrètes, la ministre a évoqué l'ouverture d'une crèche le 25 février 2025, en partenariat avec le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable. Cette structure, selon El Fallah Seghrouchni, « vise à améliorer les conditions sociales des employées et à faciliter la conciliation entre vie familiale et professionnelle », contribuant ainsi à une meilleure productivité et à une durabilité des parcours professionnels. Elle a également mis en avant les efforts du ministère pour ancrer le principe d'égalité dans la mise en œuvre des programmes de formation et de développement des compétences. Les femmes fonctionnaires représentent 53% des bénéficiaires des programmes de formation, a-t-elle précisé, tout en soulignant que des sessions spécifiques ont été organisées à destination des femmes ingénieures afin de renforcer leurs compétences dans le domaine du numérique et d'accélérer la transition digitale au sein des administrations publiques. Actuellement, le département compte 4 directrices (57%), 10 cheffes de division (32%) et 29 cheffes de service (57%), des chiffres qui illustrent, selon la ministre, « les progrès constants réalisés en matière de parité dans la fonction publique ». Pour conclure sa réponse, El Fallah Seghrouchni a réaffirmé la détermination de son département à « accompagner la mise en œuvre des projets relevant de la stratégie genre dans la fonction publique ». Elle a insisté sur la nécessité d'adopter « des mécanismes juridiques, réglementaires et de gestion capables de consolider l'égalité des chances et de garantir des droits égaux entre femmes et hommes dans l'accès aux postes supérieurs et aux fonctions de décision ».