Les éléments de la brigade régionale de la police judiciaire de Fès ont interpellé, mardi 11 novembre, grâce à des renseignements fournis par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), dix-sept personnes, dont quatre fonctionnaires, soupçonnées de détournement et de dissipation de deniers publics, de vols, d'abus de confiance, de faux et d'usage de faux. Les premiers éléments de l'enquête font état de «l'existence de liens entre les personnes interpellées au sein d'un réseau criminel impliqué dans le vol de véhicules, de motocyclettes et de bicyclettes électriques, ainsi que d'appareils électroniques placés sous saisie et entreposés dans le parc municipal de la ville d'Oujda.» Selon la même source, «ces véhicules étaient ensuite faussement immatriculés ou démontés pour être revendus sous forme de pièces détachées sur les marchés de la ferraille.» Les investigations menées ont permis «l'arrestation des dix-sept suspects, parmi lesquels le responsable du parc municipal d'Oujda et trois fonctionnaires exerçant dans le même service public.» La perquisition a conduit «à la saisie de dix voitures, dix-sept motocyclettes, trente-huit carcasses métalliques de véhicules démantelés et d'un ensemble de pièces mécaniques provenant de véhicules volés.» D'après les autorités sécuritaires, «douze des mis en cause ont été placés en garde à vue tandis que les autres ont été soumis à l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent.» Cette procédure a pour objectif «de déterminer l'ensemble des circonstances, des motivations et des ramifications de cette affaire, et d'identifier toutes les infractions imputables aux personnes interpellées.»