La police judiciaire de Casablanca a annoncé, vendredi 14 novembre, avoir conduit, en coordination avec la surveillance du territoire (DGST), une opération ayant débouché sur deux arrestations et sur la saisie d'un ensemble particulièrement volumineux de stupéfiants. Les autorités rapportent que «les policiers ont saisi 23 500 comprimés stupéfiants et appréhendé deux individus soupçonnés d'être impliqués dans une affaire de détention et de diffusion de drogues et de substances psychoactives». Cette présentation met d'emblée en lumière la portée de l'intervention. Les enquêteurs décrivent ensuite la première interpellation, indiquant que «le premier suspect a été arrêté dans un quartier de Casablanca, en état de flagrant délit de détention et de diffusion de drogues». La fouille du véhicule qu'il utilisait a permis de découvrir «23 500 comprimés stupéfiants des types ecstasy et rivotril, ainsi que 400 grammes de cocaïne». Ces substances, relevées ensemble, suggèrent une organisation précisément structurée. La même source détaille la suite de la perquisition, signalant la découverte de «7,7 kilogrammes de résine de cannabis, cinq kilogrammes de cannabis brut et une somme d'argent suspectée de provenir de cette activité délictueuse». L'ensemble de ces éléments traduit la densité d'un acheminement illicite solidement établi. Les recherches ont ensuite orienté les policiers vers un second individu, la source précisant que «les investigations ont permis d'identifier une autre personne soupçonnée d'être liée à cette activité criminelle, arrêtée en possession d'un véhicule supposément utilisé pour commettre les faits». Les deux hommes ont été placés en garde à vue, les autorités soulignant que «les intéressés ont été soumis au régime de la garde à vue sous la supervision du parquet compétent, en vue d'établir les prolongements possibles de cette activité criminelle et de déterminer l'ensemble des actes délictueux qui leur sont imputés».