Le Japon a été touché dimanche et lundi par plusieurs alertes à la bombe, alors que le président américain Donald Trump était en visite dans le pays. L'Université polytechnique de Tokyo a été fermée pour la journée lundi à cause d'un message laissé sur le site Internet de cet établissement privé mentionnant la présence d'une bombe. La police, qui a fouillé les lieux, n'a trouvé aucun objet suspect. Les autres alertes ont eu lieu dimanche dans l'ouest du Japon, loin de Tokyo, où se trouvait Donald Trump. Dans la préfecture de Shiga (ouest), une compagnie de ferry a ainsi reçu un appel anonyme d'un homme « qui affirmait avoir placé une bombe à l'intérieur d'un bateau de plaisance, censée exploser une heure plus tard ». La police a mené d'intenses recherches à bord du bateau, dont les 290 passagers avaient été évacués, mais n'a trouvé aucun engin explosif. Une autre compagnie de ferry à Hiroshima a reçu des menaces similaires, par téléphone également. La liaison maritime avec l'île d'Itsukushima, aussi connue sous le nom de Miyajima, prisée par les touristes pour son célèbre sanctuaire shinto, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, a ainsi dû être temporairement suspendue pour procéder aux vérifications. A Osaka (ouest), c'est un grand magasin qui a fait l'objet d'une alerte à la bombe, qui s'est avérée être là aussi un canular. Enfin à Kyoto, un opérateur de transport ferroviaire a reçu une information anonyme annonçant qu'une bombe allait exploser une heure plus tard dans une gare. À noter toutefois qu'aucune trace d'explosifs n'a cependant été trouvée et aucune arrestation n'a eu lieu, a-t-on appris auprès de la police japonaise.