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Prise de bec entre Benkirane et Akhannouch: Assiste-t-on à la fissure de trop au sein du gouvernement ?
Publié dans Barlamane le 22 - 10 - 2015

Après le « scandale » du jeu des coalitions contre-nature auquel se sont livrées les formations politiques, au lendemain du scrutin communal et régional du 4 septembre dernier, coalitions qui ont failli faire éclater le gouvernement, un autre incident vient de battre en brèche la sacro-sainte cohésion de l'équipe Benkirane.
Il s'agit de la prise de bec entre le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et son ministre de l'agriculture, Aziz Akhannouch, le technocrate issu du parti de la Colombe. Objet de la « dispute » ? La prise en charge par ce dernier de la gestion du programme de développement du monde rural, prévu dans le Projet de Loi de finances (PLF) 2016, dénommé «Fonds pour le développement rural et des zones de montagne». Cet ambitieux projet, étalé sur la période 2016-2022 et doté de 55.8 milliards de dirhams, doit bénéficier aux populations de 24.000 douars.
L'article 30 du Projet de loi de finances place ledit fonds sous la tutelle d'Akhannouch à l'insu de la présidence du conseil et sans débat, crient des porte-parole officieux de Benkirane qui font Etat du mécontentement du chef du gouvernement. Faux, rétorque le ministre de l'agriculture qui crie au complot et qui soutient que Benkirane avait bel et bien donné son aval à cette décision.
Les médias, bien entendu, ont fait et continueront de faire de ce « précédent » leur choux gras et pour cause : l'incident n'oppose pas des formations politiques prêtes à en découdre entre elles, mais un chef de gouvernement qui trouve beaucoup de difficultés à manier son gouvernail, et un de ses ministres sans couleur politique et de surcroit, un gentleman dont Benkirane lui-même avait loué les compétences et la rectitude au parlement lors d'une des séances mensuelles consacrées aux questions orales.
Faire sortir Akhannouch de ses gonds est une prouesse que seul Benkirane est capable de réussir. Car l'homme, pudique, a toujours travaillé dans la discrétion, laissant les projecteurs aux autres.
Au-delà de cet imbroglio politico-économico-gouvernemental par rapport à la gestion d'un fonds qui normalement devrait bénéficier à la population, plusieurs questions se posent sur l'avenir de l'équipe Benkirane, surtout après le « tsunami électoral » qui a mis à nu son architecture, voire son « infrastructure de base » si fragile. Une équipe qui ressemble plutôt à un patchwork, et dont la continuité est sérieusement remise en cause à un an de la fin de son mandat.


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