Journée nationale des MRE : La digitalisation au centre des priorités    Education nationale : détails de la réunion avec les syndicats    Maroc-Israël : les énormes acquis politiques, économiques et militaires d'une déclaration conjointe présentée toujours à tort comme une «normalisation»    TGCC : Bouzoubaa reçu en audience par le Président du Gabon    Le Maroc concentre 70 % des exportations africaines de tuyaux en caoutchouc armé de métal en 2024    Marocains du Monde : Accélérateurs de l'émergence, multiplicateurs des souverainetés    Royal Air Maroc étend son programme de vols directs entre Casablanca et São Paulo dès décembre    FIEO conduit en décembre 2025 une mission commerciale indo-marocaine dans l'agroalimentaire    Paris condamne le plan israélien visant une nouvelle extension des opérations militaires dans la bande de Gaza    Profanation de la tombe du Soldat inconnu : Le ressortissant marocain condamné    Coupe de la CAF: L'Olympique de Safi affronte l'ASN Nigelec du Niger    Ligue des champions CAF: La RSB hérite du club Togolais de l'ASCK et l'AS FAR du club gambien de Real de Banjul    Elecciones en Marruecos: ¿Qué lugar tendrá la participación política de los MRE de aquí a 2026?    Diaspo #401 : Khadija Ramim, une vie pour la culture amazighe et l'autonomisation des femmes    España: Tras Vox, la reactivación del Comité de Liberación de Ceuta y Melilla preocupa al PP    4,6 kilogrammes de cocaïne saisis à Tétouan : six interpellations    Une carte historique démontre comment Ibn Battuta a parcouru un monde en réseaux, du Maghreb à la Chine    Exportations agricoles : 80 millions de kilos de tomates marocaines écoulés en Espagne    L'Inde et la Russie réaffirment leur engagement à renforcer leur « partenariat stratégique »    Donald Trump mobilise l'armée US contre les cartels de drogue sud-américains (NYT)    Tensions diplomatiques entre le Brésil et les Etats-Unis : le chargé d'affaires américain convoqué au ministère brésilien des AE    Espagne : Après Vox, la relance du Comité de libération de Ceuta et Melilla préoccupe le PP    Le dirham s'apprécie de 0,1% face au dollar du 31 juillet au 6 août (BAM)    La migration massive par la mer pousse Ceuta occupée et le Maroc au plus haut niveau d'alerte    Le Maroc dans le viseur du Pentagone... Une décision américaine qui pourrait redessiner la carte de la sécurité en Afrique    Le Roi Mohammed VI poursuit sa Haute Bienveillance envers les Marocains du monde à travers des programmes renforçant le lien avec la patrie et accompagnant la transformation numérique    La presse française ouvre le dossier du recteur de la Grande Mosquée de Paris et de ses liens troubles avec le régime militaire algérien    La justice française poursuit un diplomate algérien pour des accusations graves... Paris dévoile le visage criminel du régime algérien    Université d'été... Un pont identitaire reliant les jeunes Marocains du monde à leur pays d'origine    Oujda accueille le Village de sécurité routière de la NARSA    Zuma gifle depuis Johannesburg le régime algérien et ses alliés en Afrique du Sud : Nous réaffirmons notre soutien à la marocanité du Sahara, et le drapeau sud-africain est un symbole du peuple, non un outil aux mains du pouvoir    Incendie impressionant dans la mosquée historique de Cordoue en Espagne [Vidéo]    Ousmane Ndiaye : radiographie critique des entraves au pluralisme en Afrique    Revue de presse de samedi 9 août 2025    Trevo, première plateforme touristique marocaine, pour soutenir la souveraineté nationale    Maroc : les dépôts bancaires enregistrent une croissance à fin juin    Réconciliation actée entre Ter Stegen et le FC Barcelone    Médias : Ce soir, Hakimi en prime sur Canal+ dès 19h30    Mondial U19 de Handball /Tour préliminaire : Dernier round pour les Lionceaux face au Kosovo    CHAN 2024 / J3 du groupe B : Programme du jour    Marrakech : poursuites disciplinaires et judiciaires contre un officier de police soupçonné de corruption    Classement CAF 2025 : les clubs marocains toujours présent mais certains déçoivent    La chaîne US Fox tourne sa téléréalité "Special Forces" à Marrakech    L'humeur : Toto ministre, le rap s'en réjouit    Décès de Cheikh Jamal Eddine El Qadiri, guide de la Zaouïa Qadiriyya Boutchichiyya        Décès de l'artiste égyptien Sayed Sadek    Lancement en fanfare du Moussem Moulay Abdellah Amghar: Traditions, ferveur et chevaux au galop    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chronique. No man's land et frontières du Sahara marocain
Publié dans Barlamane le 03 - 04 - 2018

Le mur construit par les Forces Armées Royales (FAR) pour sécuriser les zones habitées par les civils au Sahara Marocain a laissé une partie de nos provinces du Sud non habitée entre la frontière algérienne pour une partie assez large et pour une partie exiguë au long de la frontière mauritanienne. C'est une partie de notre territoire national qui a été communément citée sous le nom de « no man's land ».
La raison d'être de ce mur était bien pensée et mesurée par SM le Roi Feu Hassan II : Les incursions de la guérilla menées à partir de l'Algérie par les milices du « polisario » aidées par l'Armée Nationale Algérienne (Amgala) et organisées pour s'attaquer à tout ce qui est marocain, civil et militaire, ne devaient plus atteindre les paisibles citoyens civils à Smara, Laayoune, Dakhla et autres, car cela gênait leur sécurité et leur développement. Seul donc ce mur efficace, savamment pensé par Feu SM Hassan II devait être installé à une distance raisonnable de ces agglomérations civiles pour les sécuriser et les protéger.
Ce choix savant, laissait à bon escient une partie du territoire national en deçà de la limite frontalière de nos provinces sahariennes, afin de garder un no man's land que les FAR dominaient par air et par terre et où aucune présence des forces ennemies ne pouvait plus survivre à la vigilance des FAR. L'idée était également de fournir aux FAR un terrain de poursuite des agresseurs sans avoir à réaliser les frappes dans les territoires de Etats voisins.
Cet état de fait a brisé la force de l'ennemi et a consacré l'échec de leur option militaire. Il a amené ipso facto les séparatistes et leur mentor l'Algérie à signer l'accord de cessez-le-feu et les a obligés à accepter la conduite par l'ONU du processus de recherche d'une solution politique négociée du conflit.
Ce no man's land ainsi crée, situé au-delà du mur, est donc d'une extrême importance car il ne peut d'aucune manière être considéré comme un territoire libéré par les séparatistes. A cet effet, il nécessaire de bien définir ce terme :
Un no man's land, expression anglaise signifiant « terre sans homme » est une zone non habitée située entre deux frontières ou deux lignes de front, la ligne de front dans notre cas est le mur construit par les FAR, alors qu'à la signature du cessez-le-feu les séparatistes n'avaient aucune présence fixe au-delà du mur à l'intérieur du territoire du Sahara marocain. La position figée et fixe des séparatistes était soit la frontière algérienne soit les camps de Tindouf.
Il est à rappeler que pendant la Première Guerre mondiale, le no man's land connu, était la zone située après les barbelés entre les deux tranchées opposées. Un no man's land a ainsi été établi sur le front de l'Ouest pendant les guerres de tranchées.
Un autre no man's land a été établi et constituait une partie des mesures de sécurité du rideau de fer entre l'Occident et le bloc de l'Est : une zone interdite de 5 km à l'arrière de celui-ci, lors de la Guerre froide, avant la chute du mur de Berlin.
Les infrastructures formant le mur de Berlin comportaient un no man's land s'étendant sur le territoire de la RDA, le long du premier mur construit en 1961 sur les limites avec Berlin-Ouest. L'accès à cette zone côté est-allemand était bloqué grâce à la construction d'un deuxième mur. Le no man's land était surveillé par des gardes-frontière du régime communiste qui avaient pour ordre d'abattre toute personne se trouvant dans la zone entre ces deux murs.
Un autre no man's land est la Zone coréenne démilitarisée de 4 km de large qui sépare les deux Corées.
A préciser que le no man's land indique que toute présence humaine dans cet espace est considérée comme une agression. Tout intrus sera abattu par l'une ou l'autre des factions qui le considère venant de l'autre. Par extension, l'expression désigne toute zone de conflit armé où les factions occupent des positions opposées et figées.
A la signature du cessez-le-feu un protocole a été établi par la MINURSO qui stipule qu'aucun mouvement armé ne devait être effectué par l'une et l'autre des parties dans la zone du no man's land. Et une série de rapports sur les mouvements armées dans les différentes zones est devenue chose régulière dans tous les rapports de la MINURSO.
Ledit protocole ne précise aucunement la présence d'un quelconque contrôle du «polisario» sur le no man's land. Le Maroc s'est abstenu d'attaquer les incursions civiles sporadiques des éléments qui se faufilaient dans le territoire à partir de l'Algérie, car elles paraissaient n'avoir aucune intention de sédentarité. Cela ressemblait plutôt à un mouvement de pasteurs poursuivant leurs camelins ou leurs caprins. Mais sous les yeux de la MINURSO, ceux-ci ont commencé à s'installer petit à petit durant les presque vingt-cinq dernières années comme nomades poursuivant le pâturage.
Face à la complaisance de la MINURSO, des campements de nomades ont vu grossir leurs rangs là où il n'y en avait pas. Les responsables du « polisario » ont commencé à les visiter en catimini d'abord, pour ensuite les faire visiter à des délégations étrangères les présentant sous la dénomination « les territoires libérés ».
Aujourd'hui, cette couverture onusienne doit cesser.
La MINURSO doit reconnaître son tort et reconnaître sa responsabilité. Elle doit présenter à l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général le tréfonds du dossier car le no man's land a toujours été partie inséparable et inaliénable du territoire marocain.
Le Maroc ne peut et ne doit être puni pour sa bonne conduite et sa bonne coopération avec la MINURSO et avec les différents Envoyés du Secrétaire Général de l'ONU.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.