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« Ach Waqe3 » : l'actualité décryptée par Jamal Berraoui
Publié dans Challenge le 17 - 01 - 2020

« Ach Waqe3 » est l'une des émissions phares de MFM Radio traitant des faits saillants de l'actualité du jour. Elle est décryptée par le journaliste politique et économique Jamal Berraoui.
Dans l'émission de ce vendredi 17 janvier 2020, le débat porte sur les sujets suivants :
-Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu, jeudi 16 janvier, un entretien téléphonique avec le président tunisien, Kaïes Saïd. L'entretien à l'initiative du souverain, a été l'occasion de rappeler les relations historiques fortes entre les deux pays maghrébins frères, et de convenir d'un échange de visites, prochainement, entre les deux chefs d'Etat. L'analyste de MFM Radio estime que les relations entre le Maroc et la Tunisie ne posent aucun problème. Sur les plans politique et économique, les choix ont toujours été proches. Il relève qu'aujourd'hui la Tunisie connait une conjoncture assez difficile. Cela prendra du temps à commencer déjà par former un nouveau gouvernement de coalition. Leur constitution accorde plus de pouvoir au parlement et non pas au président élu. Ce dernier n'accapare pas tous les pouvoirs entre ses mains. Il ne faut pas oublier l'autre difficulté que rencontre le pays en raison du conflit libyen. La Libye constitue désormais un danger pour tous les pays de la région. Les relations maroco-tunisiennes ne peuvent qu'aller de l'avant. Les deux pays peuvent faire des choses ensemble à commencer par aider la Libye à trouver une solution à son conflit interne surtout avec l'ingérence de forces étrangères et l'internationalisation de son dossier. Une situation qui menace la sécurité régionale. Sur le volet économique, Rabat et Tunis peuvent réaliser des projets en commun et booster leurs relations.
-La cour d'appel de Meknès a décidé, jeudi 16 janvier, de poursuivre en état de liberté provisoire l'élève Ayoub Mahfoud après 20 jours de détention et sera fixé sur son sort le lundi 20 janvier. Ayoub avait déjà été condamné à trois ans de prison en première instance pour avoir posté sur son compte Facebook la chanson "3ach al-cha3b" (vive le peuple). Il est accusé d'avoir porté atteinte à la personnalité du Roi.
Le juge a motivé sa décision par le fait que l'élève présentait des garanties suffisantes compte tenu de sa condition sociale et de sa situation de lycéen. Toujours dans le même registre, la cour d'appel de la ville de Laayoune a réduit la peine prononcée contre l'étudiant et rappeur Hamza Asbaar de 4 ans à 8 mois de prison. Un membre de l'association de défense des droits de l'Homme a salué cette réduction de peine tout en demandant que l'élève soit innocenté car son post entre dans le cadre de la liberté d'expression et que la place de l'élève est le lycée et non pas la prison. Jamal Berraoui a exprimé sa satisfaction soulignant que sur le plan du droit, il est d'accord avec le militant des droits de l'Homme que la place de l'élève est l'école mais il fait remarquer qu'on ne peut pas demander à un juge d'innocenter le mis en cause. Pour dépasser ce genre de problème et de débat, l'analyste demande à aller à la source du problème et penser à la manière de réguler l'internet et protéger ainsi la jeunesse marocaine des dérapages en tablant sur la loi et la sensibilisation. L'ex ministre de la communication Mustapha El khalfi voulait appliquer le code de la presse aux réseaux sociaux, or on ne peut pas le faire pour des gens à titre personnel. Qu'on soit clair. On doit respect au Roi qui personnifie la nation, selon la constitution, souligne Berraoui. Il demande aux défenseurs des droits de l'Homme de jouer réellement et pleinement leur rôle et d'œuvrer pour le changement des lois en insistant sur le fait qu'ils n'ont pas le droit à s'attaquer à un juge car il fait son travail sur la base des lois en vigueur. C'est un large débat. L'analyste de MFM Radio reconnait l'existence de lois dépassées et doivent, de ce fait, être révisées. Les parents sont appelés à surveiller leurs enfants et leur responsabilité est engagée. Idem pour les médias qui doivent assumer leur rôle de sensibilisation et de prévention.
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Publiée par RADIO MFM Officiel sur Vendredi 17 janvier 2020
-Dans une lettre envoyée au président de la chambre des conseillers, Hakim Benchammach, les ténors de huit formations politiques ont dénoncé la gestion ambiguë du pouvoir législatif par le responsable du PAM et son positionnement qui exclut les autres composantes de la deuxième branche du Parlement ainsi que l'absence de canaux d'expression institutionnalisés.
-Huit groupes parlementaires (PAM, RNI, USFP, PI, MP, UC, CGEM et CDT) ont envoyé une lettre à Hakim Benchammach, président de la chambre des conseillers pour exprimer leur indignation et leur protestation de sa gestion calamiteuse de cette institution constitutionnelle. Tout y passe. De l'absence de débat en interne au recrutement du personnel sur la base de fidélité à sa personne à des fins électoralistes et autres dysfonctionnements. Jamal Berraoui relève qu'il y a un problème. Quand huit groupes signent la lettre dont son parti, le PAM, cela renvoie à un bras de fer sur le partage du gâteau et des privilèges. Des mesures qui imposent à tout président une charte de conduite et un cadre juridique imposant la transparence dans le recrutement du personnel parlementaire loin des allégeances partisanes et autres. C'est une institution constitutionnelle et chaque citoyen ou citoyenne y a droit sur la base des compétences et non pas sur l'appartenance partisane. C'est de l'enfantillage. On doit mettre un terme à cette gabegie et le recrutement doit se dérouler par des concours ouverts avec des superviseurs du monde universitaire pour ne pas faire de toute institution une chasse gardée pour les copains et les coquins. Un tel comportement porte atteinte à l'image du pays à l'étranger et nourrit le manque de confiance des citoyens vis-à-vis de leurs institutions alors qu'on se débat pour combattre la sinistrose et le nihilisme, souligne l'analyste.
-Mustapha Ramid, ministre en charge des droits de l'Homme et des relations avec le parlement et membre du PJD, a répondu à Abdessamad Belkebir, analyste politique sur ses dernières déclarations au sujet de la situation interne du PJD et de la pension de retraite de l'ex chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Il a affirmé qu'à aucun moment le secrétariat général du PJD ou autre organe lui appartenant n'ont décidé à de cesser tout soutien à Benkirane ni ont reçu d'interventions extérieures à ce sujet. Il a ajouté que Saâd Eddine El Otmani et le secrétariat général du PJD étaient au courant de la situation financière difficile que traversait Benkirane mais ne pouvaient rien faire en dehors de la loi. Berraoui ne comprend pas pourquoi on continue à ruminer cette affaire de Benkirane. Ramid a raison quand il dit qu'on ne peut pas donner de l'argent à l'ancien premier ministre en puisant dans les caisses de l'Etat. Le Roi est intervenu pour lui accorder une retraite. Ce n'est pas nouveau. Déjà dans les années 1980, un ancien ministre s'est trouvé dans une situation difficile et devait quitter son logement. Feu Hassan II a été informé de son cas et a décidé que tout ancien ministre ait le droit de vivre décemment. Il avait chargé feu Abdelhadi Boutaleb de trouver une solution. Au final, on a décidé d'accorder à l'ancien ministre une pension de 40.000 dirhams. Donc, qu'on soit pour ou contre Benkirane, c'est une décision royale pour l'ex chef de gouvernement qui a exercé cette fonction pendant 5 ans et on ne peut pas le laisser tomber. « Alors pourquoi s'arrêter sur cette question et en faire une fixation ? », interpelle Berraoui. Il estime qu'on peut débattre de sa personnalité ou de ses sorties et prises de position. Pour l'analyste, la politique est noble quand il s'agit de défendre la chose publique mais malheureusement elle a été détournée et vidée de son sens par certains politiques qui se servent au lieu de servir.
-Mustapha Baitass, membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI) a accusé certains économistes marocains de pleurnicher et de défendre la Turquie après la prise de position de Moulay Hafid Elalamy sur la nécessité de réviser l'Accord de libre-échange signé avec les Turcs. L'analyste de MFM Radio souligne qu'il n'a pas relevé de prise de positions de la part d'économistes marocains de renom qui soutiennent cet Accord, sauf peut-être ceux qui ont des allégeances pour Ankara. Il est catégorique : l'Accord de libre-échange avec la Turquie est catastrophique. On a perdu beaucoup sur tous les plans et dans tous les secteurs. On est condamnés à réviser tous les accords signés avec les divers pays.
-Le député du PJD, Houcine Aherriche pour la province d'Assa-Zag, a accusé le ministère de l'intérieur de retard, de laisser-aller et de favoriser une partie politique au détriment d'une autre à propos de l'inscription sur les listes électorales ou en ligne. Il met au banc des accusés les services en charge de cette opération. Jamal Berraoui pense que le député qui parle de sa région, doit prouver ce qu'il avance. Le problème est que nos partis politiques ne jouent pas leur rôle dans la sensibilisation des citoyens à l'opération électorale. On ne voit rien à la télévision et dans les médias pour inciter les gens à s'inscrire. Pour ce qui est de l'inscription en ligne, il s'avère qu'un parti procède par téléphone pour l'inscription de centaines électeurs à partir d'un seul appareil alors que l'inscription doit être personnelle. Un an et demi nous séparent des prochaines législatives et on est déjà dans une campagne préélectorale.
Carte blanche : Jamal Berraoui la consacre à « Al Halqa » ou l'art de conter. Il s'agit d'une forme de théâtre traditionnel au Maroc. Il y avait de la musique. Feu Tayeb seddiki s'en servait pour ses pièces. Ils y avaient les hakawatis (conteurs) à la Place Jemaa El Fna et dans d'autres villes du royaume. Aujourd'hui, cet art agonise. Les Hakawatis souffrent. C'est une race en voie de disparition. La démocratisation de la culture existait avec le mélange des arts sur une même place publique. Par exemple, le groupe Nass El Ghiwane s'est abreuvé de cette culture populaire. Si on parle aujourd'hui de la faiblesse du scénario, c'est en raison notamment du manque de maîtrise de l'art de raconter une histoire.
« Ach Waqe3 » est une émission incontournable. Elle est diffusée sur les ondes de MFM Radio du lundi au jeudi à partir de 12h30 et le vendredi de 12h à 13h et rediffusée les mêmes jours à 19h30.


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