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Pourquoi l'Office des Changes a-t-il suspendu les autorisations ?
Publié dans Challenge le 16 - 09 - 2013

Les autorités monétaires se rendraient à peine compte de l'absence d'un schéma de développement de cette activité. Sur les 465 bureaux de change existants sur l'ensemble du territoire, les villes du Nord et de l'Oriental se taillent la part du lion.
L'Office des Changes a publié le 1er août dernier un communiqué informant les personnes intéressées par l'ouverture d'un bureau de change manuel ou une société d'intermédiation en matière de transfert de fonds ou d'une sous-délégation, que « le traitement de leurs demandes introduites au-delà du 30 juin 2013 est suspendu. Seules les demandes des sociétés d'intermédiation en matière de transfert de fonds pour le compte de leurs agences propres et celles des bureaux de change dont la validation des locaux leur a été notifiée continueront à être traitées ». A aucun moment, ledit Office n'explique sa décision. Il se contente de prévenir que les demandes en suspens seront traitées ultérieurement. Selon une source avisée, très au fait de ce genre de sujet, l'Office se serait à peine rendu compte qu'en la matière, il n'y avait eu aucun plan de développement. Les autorisations ont été accordées tout azimut au point d'arriver, à août 2013, à 465 bureaux de change ouverts sur l'ensemble du territoire.
Et d'après les statistiques, le top 5 des villes où ils se sont le plus implantés comprend Nador (46), Tanger (45), Casablanca (36), Oujda (30) et Tetouan (29). On retrouve ensuite des villes comme Fkih Bensalah, Rabat, Marrakech, Fès ou Agadir. L'ensemble des bureaux de change a réalisé, au titre de l'année 2012, l'achat à la clientèle de l'équivalent de 19,6 milliards de dirhams de devises. Au premier semestre 2013, ce montant s'est établi à 7,1 milliards. La crainte de l'Office des Changes se situerait alors au niveau de tous ces intervenants. Selon notre source, en temps de crise par exemple, ces derniers pourraient se hasarder, bien que la loi ne les en autorise, à garder une partie des devises collectées et ne pas les acheminer vers le circuit formel. « Au moment de l'encaissement, certains opérateurs peuvent, malgré les reporting exigés, ne pas enregistrer une partie de ces devises. Pour spéculer, ils pourraient les vendre par la suite au noir», note notre source. Une information que réfute un responsable d'un bureau de change à Casablanca pour qui la réglementation en vigueur ne permet pas ce genre de « détournement ». Les autorités monétaires ont-elles alors suffisamment de moyens pour contrôler suffisamment toutes les opérations réalisées par les bureaux de change ? Une question qui reste posée.


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