Le besoin de liquidité des banques s'est allégé, en avril dernier, à 118,7 milliards de dirhams (MMDH) en moyenne hebdomadaire, après 131,2 MMDH un mois auparavant, ressort-il de la récente Revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière de Bank Al-Maghrib (BAM). Ainsi, la Banque Centrale a ramené le volume global de ses injections à 131,5 MMDH, dont 50,6 MMDH sous forme d'avances à 7 jours, 47,6 MMDH à travers les opérations de pension livrée à 1 et 3 mois et 33,3 MMDH destinés au refinancement via les prêts garantis à long terme. Sur le marché interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges s'est élevé à 4,1 MMDH et le taux moyen pondéré s'est situé à 2,25% en moyenne. Lire aussi | BAM lance un portail facilitant l'accès aux informations bancaires Sur le marché des bons du Trésor, les taux ont poursuivi leur baisse en avril aussi bien sur le compartiment primaire que secondaire. S'agissant des taux créditeurs, ils ont connu en mars des hausses de 20 points de base (pbs) à 2,78% pour ceux des dépôts à 6 mois et de 7 pbs à 2,87% pour ceux à un an. Pour ce qui est des taux débiteurs, les résultats de l'enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques relatifs au premier trimestre de 2025 indiquent une diminution trimestrielle de 10 pbs du taux moyen global à 4,98%. Par secteur institutionnel, les taux assortissant les crédits aux entreprises non financières ont baissé de 16 pbs à 4,84%, avec un repli de 26 pbs à 4,73% pour les facilités de trésorerie ainsi que des augmentations de 16 pbs à 5,14% pour les crédits à l'équipement et de 31 pbs à 5,49% pour les prêts à la promotion immobilière. Lire aussi | BAM : l'argument d'une politique macro-prudentielle Par taille d'entreprises, les taux appliqués aux grandes entreprises et aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) ont reculé de 12 pbs à 4,96% et de 9 pbs à 5,61% respectivement. En revanche, les taux appliqués aux crédits aux particuliers ressortent en hausse de 17 pbs à 5,96%, recouvrant une augmentation de 14 pbs à 7,13% pour les prêts à la consommation et une quasi-stabilité à 4,74% de ceux à l'habitat.