Le gouvernement œuvre à augmenter progressivement le nombre du personnel de santé à plus de 90.000 à l'horizon 2026, a affirmé le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors d'une séance de politique générale à la Chambre des représentants, lundi 7 juillet. Pour ce faire, l'exécutif a mis au point un accord-cadre pour augmenter les effectifs, en droite ligne des efforts de résorption du déficit en ressources humaines. L'objectif est de dépasser le ratio de 24 professionnels pour 10.000 habitants, en perspective de le porter à 45 en 2030. Le gouvernement a, à cet effet, initié une nouvelle architecture pour la formation de base, à travers la création de trois facultés de médecine et de pharmacie et trois Centres Hospitaliers Universitaires à Errachidia, Béni Mellal et Guelmim. Lire aussi | Aziz Akhannouch: le Maroc engagé dans une transformation énergétique profonde Les postes pédagogiques dans les facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire enregistrent, ainsi, une hausse de 88% en 2024 par rapport à 2019. Le gouvernement s'emploie à augmenter cette capacité pour atteindre 7.543 postes à partir de 2027, tel que prévu dans l'accord-cadre. En outre, la capacité d'accueil des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé est passée de 4.000 postes en 2021-2022 à plus de 7.000 en 2023-2024, soit une hausse de près de 75%, a fait savoir Aziz Akhannouch, dont les propos sont rapportés par l'agence MAP. Lire aussi | Akhannouch met sur orbite la Feuille de route du Commerce extérieur 2025–2027 L'exécutif a poursuivi, par ailleurs, son action de réforme du système de formation en baissant les années d'études de 7 à 6 ans à partir de l'année académique 2022-2023, afin de pallier le déficit lié aux ressources humaines. Aussi, les postes budgétaires consacrés au secteur de la santé ont connu une croissance graduelle, passant de 5.500 entre 2021 et 2024 à 6.500 postes en 2025, pour atteindre un nombre total estimé à 23.000 postes.