C'est en grande pompe que le PDG de Cellulose Maroc, Mohamed Sqalli, a été reçu au Gabon. Son entreprise, qui va exploiter et commercialiser les peuplements d'eucalyptus de ce pays forestier d'Afrique Centrale, signait une convention d'investissement dans ce sens le jeudi 25 septembre 2008 au palais présidentiel, en présence du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo. La convention a été paraphée par le ministre gabonais de l'Economie forestière et le PDG de Cellulose Maroc, Mohamed Sqalli, en présence également du Premier ministre gabonais et de l'ambassadeur du Maroc à Libreville, Ali Bojji. Ce projet devrait se traduire par la création de 200 emplois directs et de centaines d'emplois indirects, et permettre surtout au Gabon de maîtriser les technologies les plus avancées en termes de reboisement à très grande échelle et surtout aux fins de transformation industrielle. Cette convention s'exécutera en deux phases. Dans la première, l'Etat gabonais attribue à son partenaire marocain un permis d'exploitation et de développement des peuplements d'eucalyptus d'une superficie de 620 hectares. Dans la seconde phase, le Gabon autorise Cellulose du Maroc à procéder à la création de nouvelles plantations d'eucalyptus ainsi que d'autres essences de bois commercialisables sur des superficies d'environ 20.000 ha, puis de les exploiter. En retour, l'entreprise marocaine s'engage à s'acquitter, par le biais de sa filiale gabonaise, de la redevance de superficie fixée à 40 DH par hectare et par an, et de payer un prix forfaitaire de 95 DH par tonne d'eucalyptus exploitée.