La signature de l'accord agricole Maroc-UE amendé vient renforcer un partenariat de longue date entre Rabat et Bruxelles (Commission européenne)    Mohamed Oujar : Les protestations des jeunes sont un exercice démocratique qui confirme la maturité des nouvelles générations au Maroc    La Fondation Al Mada et l'INPT lancent un Master Data & IA    France. La démission de Lecornu augmente le coût de l'emprunt    CAN Maroc 2025 : Motsepe met fin aux spéculations    African Young Women in Action : le cinéma africain s'écrit au féminin    Elvis Ntambua Mampuele : "Mon père désarmait les enfants-soldats"    GenZ212 : Plaidoyer de Baraka pour un débat national apaisé    Akdital dément avoir bénéficié du soutien public à l'investissement    Le Maroc, premier pays africain invité d'honneur du Sommet de l'élevage    Conseil régional TTA : Approbation d'un budget de 938,5 MDH pour l'année 2026    Chantiers navals, plaisance et croisière : L'ANP relance son étude stratégique    Bourse de Casablanca : clôture en hausse    Maroc/Jordanie : Signature à Amman de deux accords dans le domaine de la coopération judiciaire et juridique    Flottille pour Gaza: Israel annonce l'expulsion de 171 militants, 2 Marocains encore retenus    Lecornu déplore les "appétits partisans" ayant motivé sa démission    A peine nommé, Sébastien Lecronu démissionne, le plus éphémère Premier ministre de la Vème République    Espagne : Le procès du Marocain responsable de l'attaque d'Algésiras commencer    L'Egyptien Khaled El-Enany désigné nouveau directeur général de l'UNESCO    Le Nobel de médecine décerné à deux Américains et un Japonais pour leur travail sur l'immunité    Mort de huit femmes enceintes admises pour des césariennes : le ministère de la santé transmet le dossier à la justice    Prépa. CDM U17 Qatar 25: Double confrontation Sénégal-Maroc à Dakar    Nayef Aguerd brise le silence après son agression à Marignane    Botola Pro-D1 : Le Wydad reprend les commandes, un quatuor de poursuivants à l'affût    Migrants en parapente depuis le Maroc vers Ceuta dans une traversée audacieuse    Décès à l'hôpital d'Agadir : le MSPS saisit la justice et suspend les responsables concernés    Fallecimiento de Mohamed Hamidi, pionero del arte moderno marroquí y figura de la Escuela de Casablanca    Akdital denies receiving public funds amid transparency calls    Spain : Moroccan YouTuber accused of running a «scam» by multiple investors    Manifestations au Maroc: Des pages étrangères utilisent des fausses vidéos    Guterres recommande de prolonger le mandat de la MINURSO    Le ministre saoudien de l'investissement conduit une mission de haut niveau au Maroc pour approfondir la coopération économique    FNM : Nadia Sabri, nouvelle directrice du Musée Mohammed VI d'Art Moderne et Contemporain    Mohamed Hamidi, pionnier de l'art moderne marocain, s'éteint à 84 ans    Australie : Fusillade à Sydney, jusqu'à 100 coups tirés et 20 blessés    Réforme du système de santé : Vers une redistribution géographique des investissements    La coopération maroco-allemande au service de la gouvernance et de la résilience climatique    Epson et le FIAV forment la nouvelle génération d'artistes marocains au vidéo mapping    La Chine déclenche une alerte d'urgence après le typhon "Matmo"    Construction : une croissance de 4,5% prévue pour 2025    Ministère de la Santé : le Conseil de gouvernement acte une réorganisation    Edito. L'heure de vérité    Marrakech: le musée Yves Saint Laurent accueille une exposition sur le couturier et ses chiens    Salon international du livre de Bakou : la Bibliothèque nationale présente en force    Tour du Faso : top départ prévu le 24 octobre    Le Parti du Progrès et du Socialisme : la plus longue présence au ministère de la Santé, mais la plus courte distance vers la réforme    Mondial U20 : Le Maroc joue la Corée en huitièmes de finale    Près de 150.000 visiteurs au 16e Salon du Cheval d'El Jadida    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



VOTRE ARGENT : LES BONS PLACEMENT SUR LE LONG TERME
Publié dans Challenge le 29 - 11 - 2008

Suite aux revirements des tendances des marchés financiers, les habitudes d'épargne et de placement prennent une autre tournure. Traditionnellement tournés vers le foncier, puis la Bourse, les investisseurs tout comme les particuliers croulent sous le poids d'un questionnement qui, pour certains, devient existentiel : où placer son argent ? Du côté des banques, les formules classiques de placement dénotent par la faiblesse de leur rentabilité. Les compagnies d'assurance, quant à elles, visent depuis quelque temps une clientèle haut de gamme, en proposant des produits alliant les prestations de l'assurance à celles de l'épargne, voire de la retraite complémentaire. Alors que pour les intervenants du marché financier, l'occasion est trop bonne. Terminée l'euphorie de la bulle spéculative et bienvenue au retour à des opérations de placement fondées sur les fondamentaux. Aux «placeurs» avertis de faire la part des choses, entre leurs attentes et l'appréciation du risque. Pour l'heure, et même à l'étranger, les OPCVM ont la cote. Ces «purs» placements ne sont pas confrontés directement aux fluctuations des titres cotés comme les fonds actions ou diversifiés. En tout état de cause, les experts insistent sur la prudence dans toute démarche et l'opportunité de se référer aux professionnels de la gestion collective. A vous de choisir !
Avis de tempête sur la sphère finance, la place casablancaise n'est pas épargnée. Jamais les Marocains n'ont autant eu à réfléchir sur le placement de leur argent. Des transferts aux patrimoines immobiliers, puis aux portefeuilles financiers, aujourd'hui, la donne a changé. Malgré le discours officiel rassurant pour le maintien des prix de l'immobilier, des villes comme Marrakech voient le coût du mètre carré chuter de plus de 30%. Quant à l'euphorie des années passées à la bourse casablancaise, avec 2007 comme point culminant, elle semble révolue. Reconnaissons que ces deux secteurs de placements privilégiés ne se sont distingués que par la bulle spéculative qui y a sévi. Ceux qui désirent placer leur argent sont désarmés. Par méconnaissance ou tout simplement par manque d'habitude, ils ne savent plus où donner de la tête. Les résultats 2008 du Baromètre de la retraite d'Axa sont révélateurs à plus d'un titre. Ce rapport est considéré par les professionnels du placement comme «le travail le plus complet réalisé à ce jour». Il en ressort notamment que la manne convoitée des opérateurs en placement et épargne ne concerne que 35% des actifs. Et parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui trouvent que les caisses publiques de retraites représentent la principale source de cotisations pour la constitution de cette épargne.
La notion de risque
est omniprésente
Le comportement face à l'épargne s'est toujours orienté vers des secteurs traditionnellement porteurs, voire sûrs. Actuellement, la notion de risque a envahi les esprits. Et même les placements, par habitude, ne sont plus rentables. La même enquête souligne par ailleurs que «les autres moyens d'épargne relèvent essentiellement d'initiatives individuelles davantage utilisées, et plus exactement du ressort des classes favorisées». Par ailleurs, la même étude relève que près d'un tiers des Marocains ne sait pas reconnaître le produit « idéal » pour son épargne retraite. «Ils sont peu enclins à prendre des risques en matière de placement financier. Assez logiquement, les classes aisées acceptent plus facilement d'avoir recours à un produit financier risqué» (voir nos graphiques). Et pour cette catégorie socio-professionnelle, la tendance entre la notion de placement et d'épargne tend à s'estomper. D'ailleurs, les compagnies d'assurance suivent cette tendance et proposent désormais des produits qui répondent à cette double attente. Les conseils que prodiguent les intervenants du secteur reposent sur deux pistes. D'une part, il est d'actualité aujourd'hui de doper les liquidités sous forme de compte à terme ou encore de Sicav monétaires. Et de l'autre, vu le coût de l'inflation sur le niveau de vie, les épargnants sont tenus de tout mettre en œuvre pour optimiser la fiscalité inhérente à ce type de produits. Pour leur part, les placements à terme ont connu une croissance de l'ordre de 24% par rapport au résultat enregistré durant le mois de septembre de l'année précédente. En termes de rémunération, les comptes d'épargne, ceux sur carnets contractés auprès des établissements bancaires durant le deuxième semestre 2008, sont de l'ordre de 3,10%, et les comptes sur livret auprès de la Caisse d'épargne nationale sont de 1,90%. L'intérêt de cette dernière formule réside notamment dans l'exonération d'impôts et taxes sur les dépôts, et également sur sa facilité d'accès, puisque le premier versement démarre à 5 DH. C'est Poste du Maroc qui distribue cette solution d'épargne. Il faut dire que sa rémunération a été divisée de moitié en quatre années seulement. Le taux est passé de 2,36% en 2003 à 1,20% en 2007.
Les dépôts à terme ? Bof…
Quant aux dépôts à terme, qu'ils soient de 3, 6 ou 12 mois, ils n'ont guère la cote ces derniers temps. En effet, pour ceux de 12 mois, leur encours est passé de 9,41% à 3,76%. Sachez que la rentabilité de ces dépôts se fonde sur un taux appliqué en fonction de la durée du placement. En somme, en raison de l'inflation, l'épargne placée auprès des organismes bancaires enregistre une certaine perte de sa valeur. Car il est manifeste que cette gamme de produits financiers dits classiques à revenu fixe est de moins en moins rentable. Les explications sont à rechercher dans la structure même du marché. Ce dernier a connu tout d'abord la chute des taux relatifs aux bons du Trésor au niveau du marché obligataire. Par ailleurs, les banques se sont adonnées avec acharnement au jeu de la concurrence, qui s'est traduit par la baisse des taux d'intérêt sur le crédit. Résultat : le niveau de rémunération des dépôts à terme en a pris un coup. Il existe pourtant d'autres produits de placements accessibles au grand public. Ils se distinguent par leur rentabilité par rapport aux comptes bancaires et présentent des avantages non indéniables. Il s'agit des OPCVM (organismes de placement collectif des valeurs mobilières), qui ont notamment un attrait particulier en termes de disponibilité des fonds donc de liquidité. Si l'on doit émettre une comparaison avec les dépôts à terme (DAT), c'est bien à ce niveau. Puisque les DAT affichent une contrainte inhérente au blocage des fonds jusqu'à échéance. Le cas échéant, une pénalité de 2% est appliquée sur les intérêts qui doivent être perçus. Tandis que la fiscalité relative aux OPCVM est beaucoup plus avantageuse. En cette période, il n'est plus d'actualité de ne pas changer d'avis sur un coup de tête pour ceux qui ont placé sur le long terme. Diversifier certes, mais sans perdre l'option d'un investissement de longue haleine.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.