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OMTPME : vers une radioscopie plus élargie des entreprises
Publié dans EcoActu le 16 - 10 - 2021

L'observatoire marocain de la TPME (OMTPME) a dévoilé en septembre son rapport pour l'exercice 2019-2020 qui livre des données consolidées sur 572.000 entreprises actives au Maroc, une première pour un volume de cette taille. L'occasion également pour Amal Idrissi, la directrice exécutive de l'OMTPME de dresser l'évolution du travail de l'observatoire pour la mise en place d'un système informationnel unifié et fiable.
Il faut rappeler que la création de l'observatoire marocain des TPME (OMTPME) émane de la nécessité d'avoir des analyses approfondies de niveau microéconomique afin de comprendre les problématiques et analyser les facteurs de développement des TPME, en l'absence d'un système informationnel fiable et unifié permettant de consolider et de qualifier les données.
Après un premier rapport de l'année 2018, l'OMTPME a dévoilé son rapport 2019-2020 plus élargi sur la démographie des entreprises au Maroc et leurs caractéristiques économiques.
Dans ce rapport, l'observatoire a pu croiser et présenter des données sur 571.989 entreprises (dont 303.013 entreprises personnes morales actives (EPMA) et 268.976 entreprises personnes physiques actives (EPPA) à partir des données collectées auprès de la DGI, la CNSS et l'OMPIC. Une première qui a permis de qualifier les données collectées.
Un travail appelé à s'étoffer davantage comme l'explique Amal Idrissi, la Directrice exécutive de l'OMTPME lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi 15 octobre 2021, au siège de Bank Al-Maghrib à Casablanca.
En effet, l'observatoire a entamé son plan d'action 2021-2023 qui tend à l'ancrer davantage dans l'ère de la «data science» en mettant la donnée au service des politiques d'accompagnement et de soutien de la TPME et d'en mesurer l'efficacité et l'impact.
Pour ce faire, l'un des axes stratégiques est l'industrialisation et la dynamisation de la production de rapports en intégrant de nouveaux périmètres (PP, AE, secteur informel...) ; mais aussi produire et diffuser des informations à forte valeur ajoutée et intelligibles pour alimenter les politiques publiques, les TPME, les investisseurs, ... et développer une offre de service adéquate aux TPME.
Une ambition qui tombe à point nommé avec la « relance » attendue du plan Intelaka et d'autres politiques publiques dédiées à l'économie et l'entreprise post-Covid19.
Ainsi pour pérenniser la collecte de la donnée, l'OMTPME tend à élargir le périmètre des productions en renforçant le cadre d'échange de données. Notamment avec le HCP, en accédant au fichier d'indentification des entreprises dans le cadre des enquêtes annuelles d'entreprises et des enquêtes économiques de structure.
L'OMTPME va approfondir son travail avec l'OMPIC pour assurer le suivi des défaillances d'entreprises de manière semestrielle et de modéliser leur profil de risque et collecter les données sur le genre des dirigeants des entreprises en vue de produire des indicateurs sur l'entrepreneuriat féminin et avec la DGI pour pérenniser la collecte des données financières.
Sur un autre registre, l'Observatoire devra produire des études en fonction de la disponibilité des données notamment sur la spécificité des régions. Dans ce sens une étude a été menée avec le CRI de l'Oriental alors qu'une deuxième est en cours de réalisation avec le CRI de Casablanca-Settat et qui sera dévoilée dès que les données seront collectées et traitées.
Justement interpellée sur la dimension non statistique des travaux de l'observatoire, notamment au service de l'amélioration du climat des affaires et des conditions de développement des entreprises, Amal Idrissi rappelle que l'observatoire n'est pas un producteur de données mais un réceptacle qui en assure la qualification, le traitement et la consolidation.
Elle souligne également qu'un indicateur n'est publié que s'il atteint un certain degré de fiabilité et que sa marge d'erreur soit statistiquement acceptable.
Un catalogue de plus de 40 indicateurs et 15 axes d'analyses en cours de production ou en cours de test par l'observateur, pour une analyse fine et factuelle du tissu productif national, Un indicateur n'est publié que s'il atteint un certain degré de fiabilité et que sa marge d'erreur est statistiquement acceptable.
« La dimension perception est généralement étudiée par des enquêtes que nous n'avons pas encore commencé à produire. Les chantiers que nous avons pu commencer et mener sont énormes. C'est un travail de longue haleine avec des défis techniques et juridiques que nous avons pu dépasser partiellement car nous ne pouvons pas encore accéder à l'ensemble des données qu'on souhaite. Donc au fur et à mesure nous relevons ces défis pour accélérer la qualification, la production et l'industrialisation de la Data », souligne-t-elle.
Ainsi l'observateur est ouvert à toutes les propositions de collaboration que ce soit sur le microcrédit ou la TPME avec toute institution qui produit de la donnée sur la TPME, pour affiner le recensement sur toutes les entreprises qui opèrent au Maroc, dans différents secteurs, pour avoir un diagnostic le plus large possible du tissu productif marocain.
Un deuxième axe s'intéresse à cette dimension de perception des conditions des entreprises en capitalisant dans un premier temps sur le travail du HCP et probablement la mise en place d'une équipe dédiée au sein de l'OMTPME, dont le conseil d'administration est largement dominé par le public alors que le secteur privé est représenté par la CGEM. Or, le rapport de l'OMTPME montre que sur l'effectif des entreprises à 2019 est composé à plus de 84% de microentreprises qui ne sont pas représentées au sein de la CGEM. d'où l'importance des conventions et du partenariat aussi bien sur le plan national qu'international.
Le travail de l'OMTPME sera encore plus important puisqu'il fournit la data pré Covid et fournira plus de données post Covid pour mesurer l'impact de la pandémie sur les entreprises.
Un aperçu a déjà été livré dans les rapport 2019-2020, qui relève par exemple que 15.300 entreprises, comptant 48.600 salariés, dont 93,5% de microentreprises, n'ont pas repris leurs déclarations auprès de la CNSS à fin 2020 ou encore la baisse de 10,5% des créations d'entreprises en 2020 par rapport à 2019.
Ce qui démontre l'importance d'un tel outil dans l'orientation de la prise de décision notamment dans les politiques publiques dédiées aux entreprises.


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