1929 offres ont été déposées, soit un niveau de participation trois fois supérieur à la 1ère tranche et 2,3 fois supérieur à la 2ème tranche. L'opération porte sur 256 projets, répartis entre 60, pour les grands projets filières, 118 pour les moyens projets agricoles et 78 pour les petits projets. 60 parmi les offres déposées émanent d'investisseurs étrangers dont 4 seulement ont été admis. Les résultats de la troisième tranche de partenariat public-privé autour de terres agricoles du domaine privé de l'Etat, ont été rendus publics dernièrement. Le nombre de projets attribués est de 256 et se répartit respectivement entre 60 projets pour les grands projets filières, 118 pour les moyens projets agricoles et 78 pour les petits projets. Une superficie globale de 21.240 ha «Il y avait un fort engouement pour cette opération, cela se manifeste au niveau du nombre des investisseurs intéressés. C'est un franc succès ! Dans la sélection, nous avons insisté sur le niveau de professionnalisme des candidats et la pertinence des projets», a annoncé Ahmed Hajjaji, Directeur général de l'Agence de développement agricole (ADA). Quelque 1.929 offres ont été déposées, soit un niveau de participation trois fois supérieur à la 1ère tranche et 2,3 fois supérieur à la 2ème tranche. Ils vont nécessiter, selon les prévisions de l'ADA, des investissements de 8,2 Mds de DH et vont générer, à terme, quelque 24.464 emplois dont 22.424 permanents. Bon à savoir, 60 parmi les offres déposées émanent d'investisseurs étrangers dont 4 seulement ont été admis. En effet, au niveau des grands projets (les exploitations de plus de 100 ha), 477 investisseurs ont répondu à l'appel d'offres mais seulement 12% ont été satisfaits. Au niveau des moyens et petits projets agricoles, 195 candidats ont été sélectionnés pour un nombre de postulants de 1.371, soit un taux de satisfaction de 14%. L'assiette foncière nécessaire à cette 3ème tranche s'élève à 21.240 hectares dont 12.427 hectares de terres agricoles louées par la Direction des domaines, 7.143 hectares consistant en reliquat des terres de Sodea/Sogeta et 1.670 hectares sous forme de terres exploitées par les établissements de formation agricole, les Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA) et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Pour ce qui est du bilan prévisionnel de l'opération de la 3ème tranche, les soumissionnaires retenus ont opté pour le secteur agricole avec 46%, l'agro-industrie (17%) et le non agricole (38%). La troisième tranche a connu, pour la première fois, des projets portant sur l'agrotourisme. «On espère que cette tendance va se développer dans l'avenir», a affirmé Hajjaji. Pour ce qui est de la typologie de l'âge des soumissionnaires retenus, 49% des candidats aux moyens et petits projets sont âgés de moins de 40 ans, 28% ont entre 40 et 50 ans, alors que 23% dépassent la cinquantaine. Répondant à une question relative à la participation à l'opération des hommes politiques et des hautes notoriétés de l'Etat, Hajjaji a précisé que «la présélection de ces projets s'est faite sur la base de l'analyse des références du candidat et du projet proposé, selon un barème qui prend en considération notamment la cohérence technique, économique et financière du projet, le niveau d'investissement et l'introduction de nouvelles technologies», et d'ajouter qu'«il n'y a pas de contradictions entre l'exercice de la politique et l'investissement agricole. L'essentiel est de réussir le projet en créant le maximum de valeur ajoutée et d'emplois». L'opération a suscité un engouement chez les investisseurs n'appartenant pas au secteur agricole, notamment les cadres supérieurs qui constituent 35% des soumissionnaires. «Les autres professions vont apporter une valeur ajoutée au secteur agricole», a noté Hajjaji. Les personnes morales, elles, ont porté sur 30% des projets retenus, contre une part de 18% pour les entrepreneurs et de 11% pour les agriculteurs.