«La souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est largement reconnue» : quand la propagande de l'officine FiSahara contre le film de Christopher Nolan s'évanouit    Le Maroc accueille les 19-22 août un grand atelier panafricain sur la gestion des ressources sécuritaires en présence de dix-huit pays    Fête du Trône: Dans un message à S.M. le Roi, le Président Trump réaffirme la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara    Maroc-Palestine : Aide humanitaire pour Gaza en denrées alimentaires et médicaments    Le Raja scelle un partenariat avec Ports4Impact pour lancer la société sportive Raja S.A.    Football : Le Raja passe de l'association à l'entreprise    Fête du Trône : Trump réaffirme le soutien des Etats-Unis à la souveraineté marocaine sur le Sahara    Lettre de Trump et renouvellement de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara : une gifle cinglante de Washington au régime algérien    Sous le parrainage de la Chine... Une organisation internationale pour l'intelligence artificielle en cours de création à Shanghai    Marrakech : Un chauffeur de taxi arrêté en pleine nuit pour trafic de drogue — scène digne d'un polar urbain    En hommage à l'art et à la fraternité maghrébine : Le Syndicat Professionnels Marocain des Créateurs de la Chanson Marocaine célèbrent la fête du trône en Tunisie    Législatives 2026 : Après l'ordre royal, Laftite s'est réuni avec les partis    Diaspo #400 : De Paris à Sydney, Jamal Gzem met en image les histoires humaines    La Turquie a commencé à fournir du gaz azerbaïdjanais à la Syrie    Fête du Trône : Le ministre de l'Intérieur tient une rencontre de travail avec les Walis et gouverneurs de l'Administration territoriale et des services centraux.    Famine à Gaza : des Marocains en grève de la faim contre le silence international    Festival des Plages Maroc Télécom : Réussite de l'Edition Spéciale Fête du Trône    BAD: Six millions d'euros pour le développement d'une centrale solaire au Burkina Faso    Japon: Juillet 2025, le plus chaud jamais enregistré depuis 1898    Después de su liberación de Israel, el periodista El Bakkali agradece a la diplomacia marroquí.    El Bakkali praises Moroccan diplomats in Israel for swift support after detention    CHAN 2024 : Une victoire face à l'Angola, «cruciale pour la suite de la compétition» (Tarik Sektioui)    L'avocate d'Achraf Hakimi souligne des incohérences dans le récit de la plaignante    Thaïlande : la tempête Wipha fait six morts    Afro Basket U16 / Coup d'envoi des éliminatoires régionales ce samedi : Maroc vs Tunisie (f) et Maroc vs Algérie (g)    Le Maroc réaffirme son engagement pour les zones humides et déjoue une tentative de politisation de la Convention Ramsar    El Jadida: Vivement, la réhabilitation de l'hopital Provincial Mohammed V    L'Humeur : David Hallyday et les clebs marocains    CHAN 2024 : Coup d'envoi ce samedi à Dar Es-Salaam    Exportations céréalières : le Kazakhstan livre 12,4 millions de tonnes dont 60 000 au Maroc    Le Maroc triple ses importations de bœuf en provenance de l'Union européenne    MAGAZINE : Ozzy Osbourne, les ténèbres à bras ouverts    Le groupe chinois Kuntai établit une filiale automobile au Maroc pour ancrer sa chaîne d'approvisionnement vers l'Europe, 130 millions de dirhams annoncés    Wafabail: Mise à jour annuelle du dossier relatif au programme d'émission de bons de sociétés de financement    Fuites de documents d'urbanisme : Des fonctionnaires accusés de collusion avec des spéculateurs    Le Maroc, allié de longue date et partenaire "essentiel" des Etats-Unis (Sénateurs US)    Le temps qu'il fera ce samedi 2 août 2025    Les températures attendues ce samedi 2 août 2025    CHAN 2024 : Les cinq stades qui accueilleront la compétition    Anass Zaroury en partance pour la Grèce    Les indicateurs hebdomadaires de BAM en 5 points clés    Omar Benmoussa prend les rênes de Mobiblanc    Espagne : Des élus du PP irritent les alliés du Polisario    Après sa libération d'Israël, le journaliste El Bakkali remercie la diplomatie marocaine    Casablanca accueille la 1ère édition du festival AYTA D'BLADI    «Vallée des vaches» : Le Maroc documente des gravures bovines inédites à Tiznit    Disparition : Hassan Ouakrim, doyen de la culture marocaine aux Etats-Unis, n'est plus    Cinéma : "Calle Malaga", de Maryam Touzani, en sélection officielle à Venise et Toronto    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La fintech, levier de développement de la finance participative
Publié dans Finances news le 15 - 04 - 2019

Mohamad L. Hammour, président de Guidance Financial Group, société de services financiers dédiée à l'innovation dans le domaine de la finance et des investissements conformes à la charia.

Les fintech doivent permettre au Royaume d'accéder au rang de leader dans le domaine de la finance participative, selon Mohamad L. Hammour, président de Guidance Financial Group, actionnaire, au côté de la Banque centrale populaire, dans la banque participative Bank Al Yousr.

Propos recueillis par M. Diao

Finances News Hebdo : La plupart des experts estiment que l'un des plus grands apports de la fintech sur la finance participative est la réduction des coûts des transactions. Que pensez-vous de cet avantage ?
Mohamad L. Hammour : Je pense que l'idée de la baisse des coûts des transactions n'est qu'un aspect limité du potentiel des changements qui vont résulter de la révolution de la fintech.
Certes, le niveau des coûts des transactions est critique quant à la détermination de la structure financière d'un marché. Mais au-delà de ce paramètre, ce sont des modèles différents qui vont émerger avec la montée en puissance du système de désintermédiation. Ce dernier établit une relation plus directe entre, notamment, les fournisseurs de fonds ultimes et les utilisateurs et bénéficiaires finaux. Cette configuration aboutit à une structure de contrats différents.
Il est important de savoir que la finance participative a aussi pour mission d'accélérer le changement et l'innovation. Elle a la particularité d'introduire des principes d'équité et de stabilité.
La fintech a le potentiel de permettre à la finance participative d'exprimer ces principes dans les modèles organisationnels au niveau des différents produits. Certaines transactions qui étaient très coûteuses par le passé, deviennent accessibles grâce à la fintech. Aujourd'hui, le secteur est à même de proposer des alternatives viables sur la base des principes évoqués.

F.N.H. : Dans quelle mesure la fintech peut-elle accélérer l'effet de rattrapage, tout en permettant au secteur de la finance participative au Maroc de résorber un tant soit peu les problèmes de liquidités et d'étroitesse du marché par rapport aux banques conventionnelles qui s'accaparent la part du lion ?
M. L. H. : Mon souhait est que le Maroc ne soit pas dans une posture de rattrapage par rapport à d'autres pays. Bien au contraire, le Royaume doit être dans une dynamique avant-gardiste. La fintech peut faciliter ce changement de registre.
Il faut savoir que l'historique et la maturité peuvent être parfois contraignants du fait, par exemple, de l'attachement à une technologie, à la manière de faire, à l'habitude et à l'investissement consenti. Par contre, le Maroc a la chance de s'affranchir de ces contraintes. Ce qui lui confère une agilité plus importante pour l'adoption de nouvelles technologies lui permettant de progresser rapidement en la matière.
Le Royaume a tous les atouts pour être leader dans le domaine de la finance participative. Le secteur financier conventionnel s'est développé de façon très équilibrée et complète dans l'ensemble de ses composantes (marché des capitaux, secteur bancaire, réglementation, etc.). D'ailleurs, les banques marocaines sont exportatrices en Afrique et se déploient partout dans le monde, notamment dans les pays qui abritent la communauté marocaine.
A mon sens, il n'y a aucune raison pour que le pays ne soit pas aussi leader dans le domaine de la finance participative. Tout de même, dans un premier temps, le besoin d'apprentissage et celui de la formation des RH sont réels.
En tant qu'actionnaire stratégique de l'une des grandes banques participatives du pays, en l'occurrence Bank Al Yousr, je souhaite aborder le sujet du leadership du pays en la matière avec nos partenaires après la première phase d'établissement.

F.N.H. : Selon vous, à quel niveau faudrait-il placer le curseur en matière de réglementation de la fintech, sachant que l'excès de réglementation peut freiner l'innovation et le développement de la fintech fragilisée par des risques de taille (cyber-attaques, contagion virale, etc.) ?
M. L. H. : Le régulateur doit toujours être alerte face aux risques, tout en ne s'érigeant pas en «parent trop protecteur». Celui-ci doit favoriser et laisser la créativité et l'innovation se développer par la mise en place d'une réglementation adéquate.
De ce point de vue, le régulateur a le rôle d'offrir, à l'image de l'Etat, un bon cadre de gouvernance et d'infrastructures. Une composante propice à la créativité et à l'innovation du secteur privé.

F.N.H. : Le taux de pénétration du mobile au Maroc est au dessus de 120%. Estimez-vous que le mobile constitue un réel relais de croissance pour la finance participative ?
M. L. H. : A l'origine, la finance participative émane du désir du citoyen. Ce type de finance provient de la base. Elle n'a pas été imposée par des organisations. L'aspect inclusif est essentiel pour le succès et l'expansion de cette finance. Faciliter la vie du client en lui proposant des services sur son mobile fait partie de l'inclusion.
L'accès aux services financiers n'est plus réservé uniquement aux personnes aisées grâce à la démocratisation du mobile. Aujourd'hui, tout le monde peut effectuer des transactions utiles qui étaient réservées il y a quelque temps à une clientèle privilégiée. ◆


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.