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Parlons sahara : Du principe galvaudé de décolonisation
Publié dans Finances news le 27 - 11 - 2014

Entre septembre 1991, date à laquelle un cessez-le-feu a été imposé par l'ONU et 2014, plus de vingt-trois ans sont passés. Ce qu'on appelle «l'affaire du Sahara» continue de subir les affres du blocage, au grand dam des dirigeants des Nations Unies et au malheur des peuples de la région. Aucune lueur d'espoir n'est venue changer le sombre horizon qui s'est imposé entre les deux protagonistes de ce conflit, à savoir le Maroc et l'Algérie. Nulle évolution de celle-ci, quand bien même il y a eu en 1999 remplacement de Chadli Bendjedid par Abdelaziz Bouteflika, élu depuis lors et réélu quatre fois en quinze ans...
A l'avènement du Roi Mohammed VI, le dossier du Sahara était à la fois clair et enlisé, le Maroc s'en tenant à sa position historique et juridique, acquise de «jure et de facto» en novembre 1975. D'une part, suite à la Marche verte, d'autre part, après qu'il eût entériné avec l'accord de Madrid, signé le 14 du même mois, l'accord tripartite. Accord, faut-il le rappeler, que l'Assemblée générale des Nations Unies avait pour sa part entériné par un vote massif le 28 décembre 1975 et qui prenait ainsi acte de la décolonisation du territoire.
Il est peu de dire que l'ONU apportait de ce fait son soutien à cette décolonisation et que, sans les manoeuvres du gouvernement algérien, arc-bouté sur son hostilité antimarocaine, la question du Sahara eût trouvé une solution définitive, consensuelle, honorable même. La décolonisation du Sahara marocain avait obéi à un principe similaire, considéré depuis comme une jurisprudence, celui de la négociation directe entre la France et l'Algérie en 1962 pour la restitution à cette dernière de son Sahara. Dans les pas de cette procédure, Maroc et Espagne ont fini par négocier directement en novembre 1975, et l'ONU ne s'est pas fait faute d'en prendre acte, suivant les recommandations de la 4ème Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Il est un point crucial sur lequel il est impératif d'insister : la même 4ème Commission de l'ONU n'était chargée jusqu'en 1990 que des questions de décolonisation, «stricto sensu» ! Et ses compétences n'ont été élargies aux «questions politiques spéciales» qu'à partir de cette date. Autrement dit, puisque la totalité des territoires en contentieux ayant été décolonisés, sa vocation à «décoloniser» n'avait pas ou plus raison d'être. Mieux, on est en droit de considérer que le Sahara marocain – tout comme l'algérien – s'inscrivait en filigrane dans le droit fil de la doctrine qui présidait à la vocation et au fonctionnement de cette 4ème Commission avant 1990.
Il est en effet difficile de ne pas voir dans la volonté irascible de l'Algérie de replacer le Sahara marocain dans un débat éculé, en violation de la Charte de l'ONU, une manoeuvre dilatoire ! En d'autres termes, ce qui fut valable et même salué en faveur de l'Algérie en 1962, ne peut l'être aujourd'hui pour le Maroc. Voilà une interprétation plutôt spécieuse du droit international dont, par ailleurs, les gouvernements algériens successifs se sont bien moqués. Comme si le Maroc n'était pas membre légitime de l'organisation mondiale et qu'il n'avait pas appliqué et défendu ses principes sacro-saints. Comme si, enfin, il existait deux poids et deux mesures dans leur application. A vrai dire, tout ce qui est arrivé au lendemain de la décolonisation du Sahara marocain en 1975, relève d'une comminatoire campagne de dénigrement et d'hostilité patente contre le Maroc par une Algérie expansionniste.
Il reste néanmoins que la diplomatie marocaine dans cette affaire aura été victime d'un double péché «mignon» : se croire assurée définitivement de ses droits et dormir sur ses lauriers ; manquer gravement de pro-activisme face à une Algérie qui, depuis 1975 en particulier, mobilise tous les moyens, politiques, diplomatiques, économiques, financiers, militaires et humains pour ternir l'image de notre pays. Elle recourt à toutes les arguties dont celle de la «décolonisation», de «l'autodétermination» qui sont, de nos jours, au droit international ce que le vestige est à l'histoire. Au moment où la mondialisation milite pour les groupements régionaux et transnationaux, elle agite le vieux démon des micro-Etats dont on sait que depuis des lustres, ils n'ont aucune existence et nulle consistance, sinon une fragilité avérée et le risque de servir de plateforme au terrorisme...


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