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Placements : Combien ont-ils rapporté en 2007 ?
Publié dans Finances news le 14 - 01 - 2008

* Presque tous les placements ont fait moins qu’en 2006.
* La Bourse reste en tête de classement avec une progression moyenne de 33,9%, ce qui a profité tout naturellement aux OPCVM actions et diversifiés.
* Les fonds obligataires en mauvaise posture.
* Les produits classiques perdent de leur attractivité.
C’était prévisible. Les performances record réalisées par les différents produits de placement en 2006 ne se sont pas reproduits en 2007. Au terme de cette année, ces instruments affichent certes des progressions positives, mais ces dernières sont bien inférieures aux niveaux réalisés un an auparavant. Pour le marché des actions qui vient en tête de classement encore une fois cette année, la progression moyenne, mesurée par le Masi, est de 33,9%, alors qu’elle avait dépassé les 70% en 2006. Néanmoins, plusieurs valeurs de la cote ont pu enregistrer des variations à trois chiffres, à l’instar des niveaux réalisés en 2006. C’est le cas par exemple de Taslif, dont le cours est passé de 270 DH au 1er janvier à 860 DH à fin décembre, soit une hausse de 218%. De même pour la CGI et Acred dont l’évolution annuelle s’est établie à plus de 150%. Au total, seules 13 actions sur les 73 inscrites à la cote ont enregistré des variations négatives. Il s’agit notamment de Fenié Brossette (-39,5%), Involys (-32,9%), Lydec
(-20,5%), SMI (-18%) et Promopharm (-11,5%).
13 OPCVM ont fait mieux
que le Masi
Le niveau de progression du marché actions a eu naturellement un impact sur les OPCVM investis en titres de capital. En effet, alors que les fonds actions avaient réalisé en 2006 des performances allant jusqu’à 120%, ils n’ont pu dépasser pendant cette année le seuil de 78%. Les valeurs liquidatives ont en effet enregistré des progressions entre 22,79% et 77,49%, avec une concentration se situant aux alentours de 30%. À noter également que sur les 35 fonds actions grand public commercialisés sur le marché, 13 ont fait mieux que le Masi. C’est dire que la gestion déléguée s’avère quelquefois meilleure que l’intervention directe en Bourse. Pour les OPCVM diversifiés, les performances se situent entre 7,96% et (tenez vous bien) 101,34%, contre une fourchette de 12% à 33% à fin 2006. En revanche, dans le compartiment obligataire, les trois parts des fonds investis en obligations moyen et long terme ont accusé un net repli. Seulement six OPCVM (sur les 36 fonds existants) ont pu tirer leur épingle du jeu en réalisant de petites progressions. C’est le cas notamment d’Emergence Fund de Capital Gestion (+3,09%) ou de FCP Capital rendement de BMCE Capital Gestion (+2,48%). Les 30 autres fonds ont enregistré des contre-performances variant entre -0,08% et -7,88%. Pour les professionnels de la gestion d’actifs, ces baisses sont tout aussi normales qu’attendues au vu de la forte correction qu’a connue le marché des titres de créance durant l’année. Les OPCVM qui ont pu réaliser de légères progressions se sont rabattus sur le marché monétaire ou celui des actions dans la limite des proportions fixées par la législation pour cette catégorie de fonds en vue de contrebalancer la tendance haussière des taux. Pour le court terme et le monétaire, la tendance baissière des rendements a été moins prononcée. Les fonds investis en obligations court terme et en actifs monétaires ont pu, malgré tout, réaliser des gains se situant entre 1,22% et 3,48% pour la première catégorie et entre -1,28% et 3,83% pour la deuxième. La principale raison derrière ces «bonnes» performances réside dans le fait que ces fonds sont faiblement sensibles aux variations de taux, leurs maturités ne dépassant guère les 2 ans. Cela dit, les performances réalisées en 2006 étaient plus consistantes dépassant souvent les 3%. Ce recul trouve son origine dans la tendance qui a marqué le marché obligataire depuis le début de l’année. En effet, les taux d’intérêt des bons de Trésor ont subi une forte pression à la hausse, diminuant ainsi les performances des OPCVM. Les maturités courtes et intermédiaires ont été les plus concernées par cette hausse à cause notamment des pressions inflationnistes ressenties depuis la fin de l’année précédente et l’assèchement des liquidités sur le marché monétaire, conduisant à une hausse des taux directeurs de Bank Al-Maghrib.
Les produits classiques
séduisent toujours, malgré tout!
Concernant les produits de placement des banques et des compagnies d’assurance, ils n’ont pas connu d’importantes variations par rapport au premier semestre de 2006. Le taux de rendement des produits «vie et capitalisation» au titre de l’année 2006 (appliqué en 2007) varie en moyenne entre 5 et 7%, soit à peu près le même niveau que celui de l’année dernière. Les bons de caisse et dépôts à terme à 6 mois ont gagné près de 20 points de base pour s’établir à 3,3%, tandis que ceux de 12 mois se sont appréciés légèrement à 3,68%. Le taux de rémunération des comptes sur carnets a connu, pour sa part, une baisse de 16 points de base par rapport à 2006, se situant à 2,41% au deuxième semestre de l’année. Le livret d’épargne national commercialisé exclusivement par Poste Maroc n’a rapporté, lui, que 1,25%, soit 20 points de base de moins qu’en 2006. En termes réels et rapporté à l’inflation, le taux de rendement net des comptes sur livrets de la Caisse d’épargne nationale reste négatif, alors que celui des comptes sur carnets est pratiquement nul.
Pourtant, à une certaine époque, les comptes sur carnets constituaient de loin le produit de placement le plus intéressant du marché, offrant un taux de rémunération qui est allé jusqu’à 8,5% (février 1989). Mais c’est l’indexation sur les bons du Trésor à 52 semaines qui a entraîné une érosion soutenue et progressive du taux de rémunération.
Pour autant, et malgré un rendement pour le moins insignifiant, voire nul, les épargnants sont restés fidèles à cet instrument de placement. Les produits d’épargne modernes n’ont pas encore pu séduire (tous) les Marocains, faut-il dire. D’après les dernières statistiques du GPBM, l’encours des comptes sur carnets s’est établi à 53,4 milliards de dirhams (12,5% du total des dépôts des banques), en accroissement de 18% par rapport à l’année dernière. Quant aux dépôts à terme (les fameux comptes bloqués), ils ont atteint 119 milliards de dirhams (30% du total des ressources bancaires), en croissance de +20,3%. Paradoxal!


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