Mohamed Fikrat : « La façade atlantique devient un haut lieu de communion humaine »    Nasser Bourita reçoit une délégation péruvienne du gouvernement régional de Piura    Luis Filipe Tavares : « La diplomatie marocaine, c'est aussi un soft power réel et développé »    Bourita reçoit une délégation péruvienne du gouvernement régional de Piura    L'ONCF annonce des perturbations sur l'axe Casablanca-Kénitra    FENIP : Cap sur la durabilité de l'Industrie halieutique [INTEGRAL]    Automobile : le Britannique Cazoo au bord de la faillite    Casablanca : les membres du CMC tennis sont en colère    ONU: Le Maroc salue l'admission de la Palestine comme membre    African Lion 2024, du 20 au 31 mai à Benguérir, Agadir, Tan-Tan, Akka et Tifnit    Coupe du Trône / quarts de finale (Acte I) : Aujourd'hui, HUSA - RCA et MAT- MAS    Botola D2 / J25 (Acte1): CODM, KACM,USMO et DHJ , début du sprint final !    Premier League/ J37: Manchester City lorgne la première place    Basketball : Nikola Jokić, l'Aigle qui plane sur la NBA    Météo: les prévisions du samedi 11 mai    Agadir : la 3ème édition du Salon International de l'arganier bat son plein    Revue de presse ce samedi 11 mai 2024    Caftan Week 2024 : Imane Bamouss remporte le « Prix Kaline » lors du concours des Jeunes Talents    Sahara: Le plan marocain d'autonomie est la "meilleure option'' pour l'avenir de la région (députés britanniques)    Eliminatoires Mondial féminin U17 : Le Maroc bat l'Algérie 4-0 au 3e tour aller    Sénégalais coincés dans le désert marocain: Le Consul du Sénégal à Dakhla dément formellement l'information    Abderrazzak Mennioui : "Somacan veut changer l'image du cannabis"    Zone euro : La BCE juge "plausible" une baisse des taux en juin    Investiture de trois nouveaux membres de l'Académie du Royaume du Maroc    Caftan Week 2024 : un voyage dans l'histoire et l'artisanat du caftan à Marrakech    Eliminatoires Mondial féminin U17: Le Maroc bat l'Algérie 4-0 au 3è tour aller    Tchad. Idriss Déby Itno président    Gaza : Josep Borell dit STOP à la vente d'armes à Israël    L'Etat condamné à indemniser une victime du vaccin AstraZeneca    Golfe : le visa unifié de la zone entrera en vigueur début 2025    A Séoul, un marocain dédommagé pour traitement inhumain    Sénégal. Un plan national de prévention des inondations    SIEL 2024: La FM6E participe avec des activités éducatives et interactives    SIEL-2024 : sept instances constitutionnelles participent avec un pavillon commun    Le Festival International du Film de Dakhla réaffirme son identité africaine    Humour. Bassou Mohammed et Asmaa El Arabi à COMEDIABLANCA    Maroc : Washington alloue 25 MDH au système de l'ONU contre la traite des personnes    Météo: les prévisions du vendredi 10 mai    Covid-19: vingt-six nouveaux cas    Migration irrégulière : 133 candidats interceptés au sud-ouest de Tan-Tan    Omar Hilale expose les vertus de l'Initiative Royale pour l'Atlantique dans l'espace atlantico-sahélien    Ghita Mezzour: L'accord avec Oracle conforte la place du Maroc comme hub des technologies numériques    Maroc : un record de 1,3 million d'arrivées touristiques en avril 2024    L'UM6P, catalyseur de Deep Tech en Afrique    Hajj 1445: Le ministère a mobilisé les ressources nécessaires afin de garantir l'exécution optimale des missions de la délégation sanitaire marocaine (Ait Taleb)    Lancement d'une plateforme digitale pour les demandes de "carte de personne    Cinéma d'animation: Coup d'envoi à Meknès du 22e FICAM    Bilan d'étape de l'action gouvernementale: L'opposition alerte sur les lacunes    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



TPCVM : Quel impact sur la BVC ?
Publié dans Finances news le 28 - 02 - 2008

• La taxe sur les plus-values de cession des valeurs mobilières est passée de 10 à 20% dans la Loi de Finances 2008.
• L'engouement que connaît la BVC se limite-t-il au seul avantage fiscal ?
• La suppression du régime dérogatoire pour les compagnies d'assurance aura nécessairement des effets sur la tarification adoptée.
• Les professionnels souhaitent que ce relèvement de la TPCVM soit accompagné de nouveaux produits à fiscalité avantageuse.
L’engouement manifeste des capitaux pour la Bourse de Casablanca, constaté durant les deux dernières années, risque de s'estomper au cours de l'année 2008. Et pour cause, la Loi de Finances 2008 a apporté un certain nombre de dispositions qui risquent d'influencer l'activité en Bourse. On peut citer en premier temps le relèvement de la TPCVM de 10 à 20% et la fin du régime dérogatoire pour les compagnies d'assurance qui bénéficiaient d'abattements fiscaux en fonction de la durée de détention des titres.
A rappeler que dès que la nouvelle s'est propagée comme une traînée de poudre, les analystes ont commencé à parler d'une éventuelle fuite du cash de la place casablancaise. L'annonce des nouvelles dispositions a généré beaucoup de volume durant le mois de décembre. Aussi bien les institutionnels que les personnes physiques ont réalisé des plus-values en effectuant les fameux allers-retours. Le souci des investisseurs était d'éviter de supporter les taxes supérieures sur les plus-values. La réponse s'était donc traduite par la cession des titres détenus et ce avant la fin du mois de décembre.
Relèvement de la TPCVM : un impact différencié
«Toutefois, on n'a pas senti réellement d'impact en matière de sorties de capitaux. Certes, ces mesures ont perturbé le marché à cause des hésitations liées aux mesures fiscales étant donné que les choses n'étaient pas claires jusqu'à la dernière minute», explique un responsable. Les gens étaient plus amenés à réfléchir sur leurs optimisations fiscales. Et valeur aujourd'hui, on ne constate pas un véritable retournement de la tendance. Lors de la dernière séance hebdomadaire, la Bourse de Casablanca a confirmé la poursuite de son trend haussier, comme en témoigne l'évolution des deux baromètres de la place. En effet, l'indice de toutes les valeurs cotées s'affermit de 1,42% à 14. 470,18 points. La capitalisation boursière, quant à elle, s'améliore de 9,8 Mds DH pour s'établir à 674,3 Mds DH.
Les avis restent pour autant divergents. Si d'aucuns estiment que ce relèvement de la taxe du simple au double aura certainement des conséquences dans le futur proche, d'autres considèrent que l'aspect fiscal est une condition nécessaire, mais non suffisante. Ils prétendent par là que ce qui encourage les boursicoteurs c'est de voir les cours des titres progresser. Ils préfèrent positiver en annonçant que le degré de maturité atteint par la place serait à même d'anéantir une telle disposition.
D'après eux, plusieurs facteurs militent en faveur d'une consolidation du marché dans les mois à venir. Ils annoncent d'une part l'absence actuellement d'instruments à même d'offrir le même rendement que la Bourse et, d'autre part, le fait que le mouvement baissier sera atténué par les programmes de rachat initiés par plusieurs sociétés cotées en vue de réguler leurs cours. Mieux encore, les bons résultats qu'affichent certains secteurs d'activité contribueraient à coup sûr à entretenir le mouvement haussier des cours boursiers. Les introductions en Bourse qui ont favorisé l'émergence de la place de Casablanca au cours des dernières années, seront au rendez-vous en 2008.
Les professionnels auraient, par contre, souhaité que ce rehaussement de la TPCVM soit accompagné de produits à fiscalité avantageuse tels que les produits d'épargne actions (PEA).
Quid de la fin du régime dérogatoire ?
Si le relèvement de la TPCVM du simple au double n'aura probablement pas d' incidences fâcheuses, le doute persiste en ce qui concerne la fin du régime dérogatoire pour les compagnies d'assurance.
En guise de rappel, le régime d'imposition des plus-values constatées ou réalisées en cours ou en fin d'exploitation est constitué par l'article 161 du Code général des impôts. Ce régime accorde sur option, soit des abattements, soit une exonération de l'IS lorsque des plus-values sont réalisées à l'occasion de cession ou de retrait d'éléments corporels ou incorporels de l'actif immobilisé et des titres de participation.
De l'avis des professionnels, la suppression du système dérogatoire des plus-values entraînerait à coup sûr une hausse des tarifs d'assurance et une baisse des rendements financiers servis aux assurés. Le niveau des plus values est décisif tant pour le calcul des primes que pour celui des rendements servis à la clientèle. Dans le calcul du taux de primes, les assureurs se basent sur deux volets: l'actuariel et le financier. On peut même dire que le rendement financier corrige et tire le niveau des primes vers le bas. Et donc cette disposition des recettes fiscales risque de tirer les tarifs adoptés par les compagnies vers le haut.
Par le biais de cette mesure, les compagnies d'assurance risquent de ne pas jouer convenablement leur rôle en tant qu'institutionnels. Elles seraient tentées de privilégier la gestion spéculative. Cette spéculation risque à son tour de porter atteinte à la capitalisation.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.