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Habous : Un patrimoine mal valorisé
Publié dans Finances news le 09 - 10 - 2008

* Les recettes de location ou de concession des biens Habous demeurent largement en deçà de ceux pratiqués sur le marché.
* Les conditions de transparence et de bonne gouvernance ne sont pas toujours respectées.
Le Roi a décidé récemment une réforme du champ religieux. Pour cela des milliards seront bloqués afin de bien encadrer le corps responsable des Affaires islamiques, notamment les imams et autres. Mais qu’en est-il des Habous ? Un domaine de souveraineté et qui échappe au contrôle des différentes institutions du pays. Les différents scandales relatés dernièrement par la presse montrent clairement que ce « secteur » peut connaître des dérapages de gestion gravissimes.
La réforme des Habous est une urgence, et pour cause, le département gère l’un des patrimoines les plus importants du pays. Les terres agricoles et les biens immobiliers qui rapportent une rente annuelle de plusieurs millions de dirhams à travers la location ou l’exploitation directes. Durant l’année 2000, le ministère a procédé à une opération de rationalisation de la gestion du domaine Habous. Le programme entre dans le cadre de la préservation et de la revalorisation des biens Habous. L’opération a permis d’améliorer sensiblement les recettes qui sont passées de 30 MDH durant les années 80 à 76 millions au début des années 2000. Malgré l’amélioration de la perception des loyers, leur niveau reste très faible par rapport à ceux constatés dans le marché. Le manque à gagner est énorme. Selon certains spécialistes, «l’indexation des prix de location des Habous est loin de la réalité du terrain». Les règles de transparence pour la passation des biens ne sont pas toujours respectées. C’est ce qui explique que les pas de porte pour la location des biens immobiliers sont fréquemment utilisés pour l’obtention d’une location dans le domaine Habous. «Ces pas de porte, que ce soit pour les locaux domestiques ou de commerce, sont les plus élevés du marché de la location», a indiqué Mohamed Nait Youssef, gérant d’une agence immobilière. Et pour cause : comme il l’a expliqué, «ces biens jouissent d’un très bon placement et d’agencement, le loyer est généralement dérisoire et on procède rarement à sa révision». Au ministère, on précise que ce sont des Commissions qui procèdent à la conclusion des contrats sous la supervision des nidaras.
Par respect des règles du «wakf» et des coutumes, l’excédent n’est jamais placé dans des investissements ou opérations lucratives. Le département n’a pas cette attribution et ne dispose pas de ressources humaines ni de mécanismes pour le faire. Dans certains pays musulmans, le système du «wakf» a connu des bouleversements notoires. Sans toucher au principe, des fonds islamiques sont créés à partir des recettes Habous comme dans certains pays du Golfe ou la Malaisie. Les recettes générées peuvent servir à financer des opérations à caractère religieux à l’intérieur du pays ou dans d’autres pays islamiques.


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