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Marché boursier : Et paf !, la bulle éclata
Publié dans Finances news le 16 - 07 - 2009


* Le marché boursier peine toujours à décoller.
* L’on ne table plus sur les résultats semestriels, mais plutôt sur d’hypothétiques opérations de privatisation pour assurer la reprise.
* Mais 2009 risque d’être, malheureusement, une année blanche.
La morosité qui règne sur le marché boursier depuis quelques mois commence à devenir pesante. Tant pour les sociétés de Bourse qui voient leur volume d’activité fondre comme neige au soleil que pour la société gestionnaire qui aura d’ailleurs rendu publiques des performances en nette régression. L’une des raisons avancées pour expliquer cette accalmie ambiante est, selon un analyste de la place, «l’attentisme dont font preuve les investisseurs qui veulent avoir davantage de visibilit酻. Est-ce tout ?
A l’évidence non. Les vraies raisons qui légitiment l’ambiance morose du marché semblent, en effet, plus profondes. C’est un tout, où se mêlent spéculations outrancières, transactions douteuses, arrangements suspects, défaillances de gestion... Un cocktail explosif qui a fini par plomber le marché.
Spéculations
Les nombreuses introductions en Bourse, à la faveur notamment de diverses mesures fiscales initiées par l’autorité de tutelle, ont contribué, pendant plusieurs mois, à entretenir une bulle spéculative dont tiraient profit tant les investisseurs institutionnels que les petits porteurs. La place casablancaise était subitement devenue une grande maison de jeux où, pour quelques sous, l’on pouvait espérer gagner le jackpot. Pas seulement espérer, mais gagner effectivement le maximum d’argent en un temps très réduit. Cette facilité déconcertante avec laquelle justement les boursicoteurs réalisaient des plus-values aura d’ailleurs suscité la convoitise des investisseurs étrangers qui ont fait du marché un véritable centre de profit, avec la complicité subtile et experte de quelques sociétés de Bourse.
Le meilleur placement à court terme était le marché boursier; les rendements des autres produits de placement, notamment classiques, devenant à la limite ridicules, voire nuls dès lors qu’on les rapportait au taux d’inflation.
Tout était donc prétexte à se positionner sur un titre. Ce qui confirmait, de fait, le dicton populaire qui laisse entendre qu’en Bourse, il faut acheter la rumeur et vendre la nouvelle. C’est ce qui se faisait alors, dans le cadre de démarches au parfum nauséabond de délits d’initiés où la notion d’informations privilégiées avait une valeur marchande dont ont tiré injustement profit, et en toute impunité, quelques délinquants financiers.
Le marché était tellement juteux qu’une certaine entreprise a eu la mauvaise idée de travestir la réalité de ses comptes afin de pouvoir faire partie du cercle restreint des sociétés cotées. Estimant, certainement, qu’elle avait droit à sa part du gâteau.
Retournement de tendance
Un marché ne peut être entretenu durablement au moyen de la seule spéculation, laquelle a favorisé l’explosion des cours des sociétés cotées qui ont atteint des valorisations complètement en déphasage avec leurs fondamentaux.
Les investisseurs et analystes avertis, même ceux qui ont bénéficié des «largesses» du marché, s’attendaient à un retournement de tendance, après plusieurs mois d’euphorie et de folie. Et c’est ce qui est arrivé. La Bourse de Casablanca n’arrive toujours pas à trouver sa marque, le Masi affichant une performance annuelle de 1,97% à 11.200,56 points à la clôture de la séance du mardi
14 juillet.
Cette situation traduit l’état psychologique actuel des investisseurs. «Il y a une certaine crise de confiance qui prend racine dans le marché boursier et plonge les investisseurs dans une certaine torpeur», souligne cet analyste pour qui «ces derniers ont pris de mauvaises habitudes et tendent à attendre des opportunités pour se faire des plus-values; la notion de placement à moyen ou long terme s’effaçant progressivement de leur stratégie». Même les institutionnels, ces faiseurs de marché, se signalent par leur absence.
Au point que les espoirs d’une reprise durable du marché se fondent maintenant sur d’hypothétiques privatisations. Seuls moyens, pour certains, de «donner une nouvelle dynamique à la place et de provoquer un retour massif des investisseurs».
En clair, l’on ne compte plus sur les valorisations revenues à des niveaux bien plus raisonnables, encore moins sur les résultats semestriels qui vont être bientôt publiés. L’on se souvient, à ce titre, qu’il y a quelques mois, les analystes misaient beaucoup sur les réalisations annuelles des sociétés cotées au titre de 2008 pour favoriser la reprise. Mais l’indice général a continué à jouer au yo-yo, malgré les bonnes performances réalisées par la majorité des entreprises de la corbeille.
Et en attendant ? En attendant, c’est le statu quo. Les entreprises «guerrières» qui ont voulu se joindre aux anciennes de la corbeille y ont momentanément renoncé, l’Etat rechigne à y envoyer les quelques joyaux qui lui restent, les institutionnels ont déserté le marché et les petits porteurs attendent le premier pigeon pour pouvoir spéculer. Le tout pendant que la Bourse de Casablanca sombre dans un spleen désespérant et que les sociétés de Bourse voient leurs activités se réduire comme une peau de chagrin. Beau tableau !


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