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Secteur avicole : S’endetter pour les aliments
Publié dans Finances news le 10 - 09 - 2009

* Les provendiers prennent de plus en plus de garanties avant de fournir l’aliment.
* Concurrence, spéculation… sont à l’origine du problème.
Quand le secteur avicole traverse une crise de quelque nature que ce soit, on pense le plus souvent aux éleveurs en oubliant que dans la ligne de production du poulet de chair ce sont les provendiers qui fournissent le secteur en aliments.
Si les plus gros provendiers ont à peine remarqué les effets des dernières chaleurs sur le secteur avicole, du fait qu’ils fournissent les grossistes et non pas les détaillants, les moins grands des provendiers l’ont bien senti. Un provendier de la région du Grand Casablanca qualifie la situation de peu alarmante, mais explique avoir eu plusieurs impayés. «Face à des situations qui sont devenues récurrentes, nous n’acceptons plus uniquement des chèques bancaires pour fournir les éleveurs en aliments, mais nous demandons à tout éleveur qui vient s’approvisionner pour une valeur de plus de 100.000 DH, de déposer une garantie, à savoir le titre foncier de son exploitation. C’est notre seule garantie de recouvrement, puisque par le passé, nous nous sommes retrouvés avec des chèques impayés et des éleveurs qui ne voulaient pas trouver de solution à cela. Et nous n’avons rien à gagner à les traîner en justice, même si c’est un droit que nous nous réservons», estime-t- il. Le prix de l’aliment peut rapidement se chiffrer en millions de centimes selon la taille de l’exploitation et le volume de kilos produits. En effet, pour un kilo de poulet, il faut compter deux kilos d’aliments, qu’il s’agisse d’aliment de démarrage ou de croissance.
«Même si le secteur dispose d’une charte avicole et de plus de visibilité, il reste toujours assez vulnérable face aux aléas comme les vagues chaleur ou les pandémies. Cette année encore, même si nous avons surpassé les problèmes conjoncturelles comme la crise de la grippe aviaire, les problèmes structurels persistent. Et nous avons noté en effet que beaucoup d’éleveurs sont à la merci des aléas climatiques. Et ces dernières chaleurs ont occasionné des pertes considérables qui se sont reflétées sur le prix de revient et sur le recouvrement de ce que nous avons fourni en aliments», explique-t-il.
Réponse du berger à la bergère : «Ce n’est pas un phénomène nouveau et cela n’a rien d’alarmant. De tout temps, le secteur a traversé des moments difficiles dus à des pandémies ou à des vagues de chaleur. Ce sont des éléments que les provendiers connaissent et doivent prendre en considération avant d’octroyer des crédits aux éleveurs», estime M. Gerari, Directeur général de la FISA. (Fédération interprofessionnelle du secteur avicole).
D’autres détaillants d’aliments ne cachent pas être l’objet d’une concurrence déloyale de la part de certains provendiers qui peuvent vendre à perte pour damer le pion à leurs concurrents.
Ceci pose le sérieux problème de la régularité et de la sécurité des transactions faites entre les différents intervenants du secteur en l’absence d’un cadre bien défini régissant les différentes opérations dans le secteur.
Mais selon un directeur de développement de la gamme avicole de la place, cette situation est due au fait que les élevages se font souvent dans des serres, ce qui fait que la chaleur associée aux bactéries, entraîne la destruction de l’élevage. D’ailleurs, beaucoup d’éleveurs y ont laissé des plumes ! Dans le milieu, on évoque souvent le cas de cet éleveur : des 20.000 poussins qu’il possédait, il ne restait plus que quatre à cause de la vague de chaleur ! Aujourd’hui, il est indéniable que le secteur avicole constitue l'une des activités agricoles les plus dynamiques au Maroc avec un chiffre d’affaires de plus de 16 milliards de DH et plus de 80.000 emplois directs ! Mais c’est un secteur qui nécessite aussi un sacré coup de restructuration.


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