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Rapport du FMI : Le Maroc résiste mieux à la crise
Publié dans Finances news le 19 - 11 - 2009

* Les indicateurs macroéconomiques du pays laissent apparaître des signes de confiance.
* L’institution financière internationale met en garde contre les dérapages budgétaires en raison des mesures de relance et appelle à contenir le déficit à moins de 3%.
Malgré une conjoncture difficile et les aléas de la crise économique internationale, le Maroc résiste mieux à cet environnement contraignant. Tel est, en gros, la conclusion du rapport du Fonds monétaire international établi au terme des discussions relatives aux consultations de 2009, au titre de l’article IV des statuts du FMI. Une mission de cette institution, sous la conduite de
Mark Lewis, a séjourné récemment au Maroc où elle a rencontré plusieurs responsables, marocains notamment : Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, et Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, ainsi que d’autres personnalités du secteur privé.
«Les indicateurs macroéconomiques du Maroc sont solides et le pays arrive à assurer sa croissance dans de bonnes conditions », a affirmé Mark Lewis.
En effet, le Maroc a réalisé un taux de croissance de 5,6% en 2008 et devrait atteindre les 5% en 2009, grâce à un comportement favorable de la campagne agricole et de la demande intérieure.
«L’économie du Maroc devrait également profiter de la baisse des prix à la consommation avec la régression des prix des produits de base», a encore indiqué Lewis.
Ce dernier a mis en relief «l'évolution récente de l'économie et la stratégie élaborée par les autorités pour atténuer les effets de la crise mondiale sur le Maroc, ainsi que les mesures de nature à rehausser la croissance, le revenu et l'emploi».
Les responsables de l’Institution de Bretton Woods ont salué les efforts déployés par le Royaume durant les cinq dernières années et qui commencent à donner plus de fruits, notamment sur le volet fiscal, la maîtrise et le contrôle des dépenses.
Le FMI n’a pas omis de citer les grandes réformes en cours, notamment des secteurs de la Justice, de l'Enseignement, de l'Agriculture et de l'Energie. Des réformes auxquelles l’institution apporte son total soutien. «Ces efforts devraient permettre d'accroître l'investissement et la production et de s'attaquer aux problèmes sociaux, dont le chômage des jeunes», souligne-t-on auprès du FMI.
Mark Lewis a mis en exergue «le rôle majeur de Bank Al-Maghrib en matière de politique monétaire, sa lutte contre l’inflation et sa gestion de la liquidité».
En effet, les interventions de la Banque centrale entre la fin de l’année 2008 et tout au long de 2009, sont devenues de plus en plus fréquentes. BAM suit de plus près la situation du marché et l’évolution des finances publiques. La Banque centrale mène des opérations d’injections de liquidité comme elle a procédé à une baisse du taux d’intérêt pour aider l’économie à faire face aux aléas de la tourmente financière internationale.
Le FMI a donné une bonne note au secteur bancaire marocain qui est sorti indemne des dommages collatéraux de la crise.
«Le secteur bancaire demeure solide et a été largement épargné par les évolutions des marchés financiers internationaux. Etant donné la croissance rapide du crédit ces dernières années, la Banque centrale continue de suivre de près la qualité du crédit», a noté Lewis.
A la question relative aux déficits de la balance commerciale et au recul de la balance des paiements, la mission du FMI a souligné qu’il y a beaucoup de signes positifs qui peuvent enclencher un redressement à court et moyen termes.
Pratiquement, tous les secteurs dont l’activité est liée à l’étranger, comme le tourisme, le textile et les MRE, ont été impactés. Les IDE ont, pour leur part, connu un certain recul. Mais les indices de ces derniers mois montrent une reprise progressive.
L’idée d’un recours du Maroc à des lignes de crédit en devises a été posée ces derniers temps suite à la baisse des avoirs extérieurs qui sont passés, en une année, de 11 à moins de 7 mois d’importations. Cette situation n’est pas inquiétante, mais elle mérite d’être suivie de plus près.
La mission du FMI a estimé qu’il est important que le déficit public soit contenu à moins de 3%. Malgré les mesures en faveur du secteur privé, l’Etat doit renforcer davantage la maîtrise des dépenses et réduire son train de vie, sans pour autant compromettre la relance de la croissance.


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