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Cours boursier
Publié dans Finances news le 14 - 04 - 2005

L’appréciation d’un cours boursier peut se faire sur la base de plusieurs critères objectifs en rapport avec l’analyse financière et le contexte macro-économique de la société.
Toutefois, cette appréciation peut se baser sur des éléments subjectifs liés essentiellement à la psychologie des investisseurs; d’où la remise en cause de l’existence d’une réelle corrélation entre les performances d’une entreprise et le cours boursier de son action.
Le cours de Bourse représente la valeur estimée d’un titre à un instant donné par les acheteurs et les vendeurs. Cette valeur prend en compte plusieurs paramètres. Certains, relativement objectifs comme l’actif net d’une société, le nombre d’actions en circulation, le bénéfice distribué par action, etc, découlent de l’analyse financière proprement dite.
Cependant, pour apprécier un cours boursier, il existe plusieurs critères et surtout plusieurs façons de les interpréter. Il est d’abord indispensable d’analyser le contexte économique de l’entreprise cotée.
En période de croissance, les espérances de bénéfice n’auront rien à avoir avec celles que l’on peut attendre en situation de récession. Des taux d’intérêt élevés auront une incidence spécifique sur les marchés boursiers, tout comme une tendance à la baisse des taux de crédit. Il est donc indispensable de prendre en compte ces indicateurs qui ont des répercussions inéluctables sur les cours d’actions cotées, ainsi que les indicateurs comptables et financiers. En effet, le bilan, les survaleurs et les engagements hors-bilan sont des données comptables et financières qui se traduisent par des ratios financiers très utiles pour évaluer le prix d’une action.
L’EVA (Economie Value Added), le PER (Price Earning Ratio) calculés à partir des bénéfices et des anticipations de bénéfices, ainsi que le rendement fondé sur le dividende distribué sont, par exemple, des ratios souvent utilisés par les professionnels boursiers et les analystes financiers pour se faire une idée sur la «cherté» d’un titre.
Décortiquer les fondamentaux de l’entreprise permet de mieux appréhender ses perspectives.
Le PER, par exemple, qui est représenté par le rapport cours/bénéfice, permet d’estimer la valeur d’une action en tenant compte de la politique de distribution des dividendes, du taux de croissance espéré et du taux d’actualisation. La conjoncture économique est par conséquent susceptible d’influencer sensiblement le PER moyen; lequel est plus élevé tant que les anticipations de croissance et de rentabilité sont fortes.
L’EVA est un indicateur très utilisé qui permet d’évaluer de manière précise les performances d’une entreprise ainsi que le coût du capital investi.
Cet indicateur vise à apprécier la valeur créée pour les actionnaires tout en traduisant l’impact des actions des dirigeants, c’est-à-dire les efforts consentis par ceux-ci mis à part les capitaux investis.
La méthode «Goodwill» permet également d’apprécier la survaleur d’un titre. Il s’agit d’un modèle basé sur l’actualisation des flux de rentabilité minoré de la valeur de l’actif net de l’entreprise, et ce sur une période bien déterminée.
Néanmoins, dans la pratique, les cours d’une action peuvent varier et prendre des valeurs indépendamment des indicateurs financiers et du contexte macro-économique de l’entreprise.
Une difficulté quant à l’appréciation rationnelle du cours de Bourse surgit lorsqu’on constate le rôle prédominant exercé par «les anticipations», c’est-à-dire les prévisions de hausse ou de baisse commune et uniforme de la part des investisseurs, dans la mesure où certains adoptent des jugements à court terme, alors que d’autres s’inscrivent dans le long terme.
L’analyse financière rationnelle, reposant sur les données propres à la société dont les titres sont négociés et qui portent sur la valorisation de l’actif, la rentabilité ou autre, s’estompe face aux anticipations souvent subjectives des investisseurs; et le cours de Bourse devient dominé par des paramètres plus subjectifs.
Quand la rumeur est cotée !
De même, l’observation du marché boursier révèle que le cours d’une valeur peut faire l’objet de mouvements, amples et brusques, devant une rumeur, plus ou moins fondée. Ainsi, une rumeur selon laquelle les gros investisseurs vendraient leurs actions peut provoquer une baisse brutale du cours surtout si cette rumeur est renforcée par l’affolement des petits porteurs (c’était plus ou moins le cas pour la Sonasid).
À l’inverse, l’enthousiasme sur un titre est parfois communicatif au point d’alimenter une spéculation à la hausse jusqu’à l’éclatement de ce qui est généralement appelé une «bulle financière». Toute cette dynamique à la hausse et à la baisse s’effectue sans prendre en compte la véritable situation financière de l’entreprise concernée, c’est-à-dire sans faire attention à l’analyse financière proprement dite de la performance de l’entreprise. Cette dernière peut n’avoir aucune incidence sur le cours boursier d’une société. C’est le cas de la Banque Populaire qui, même en ayant annoncé le 28 mars dernier un bénéfice net de plus d’un milliard de DH, n’a pas vu son cours s’apprécier. Paradoxalement, le cours du titre s’est même inscrit en baisse : 699 DH le 28 mars contre 693 DH le 12 avril.
En somme, on peut affirmer que le cours boursier suit une double tendance. D’abord, celle des investisseurs à court terme qui veulent réaliser des plus-values rapidement et qui font preuve d’une certaine effervescence alimentée de subjectivisme. Dans ce cadre, l’analyse financière est effacée devant le poids des anticipations, spéculations et rumeurs. À l’inverse, un investissement en Bourse qui s’inscrit à long terme sera indifférent quant aux éléments subjectifs et volatils liés aux rumeurs et spéculations et prendra en considération l’environnement économique de l’entreprise en cause, ainsi que sa solidité financière et le potentiel de rentabilité que recèlent son activité et son positionnement sur le marché. Dans ce cadre, l’investisseur va se fier à l’analyse dégagée par l’approche financière proprement dite.


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