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Parution: Mohamed Ouissaden nous révèle les thèmes de son nouveau roman «ISRAE, ELLE...» (Interview)
Publié dans 2M le 22 - 02 - 2021

Après « Le tapis rouge», «Amina la chamelle », «Ainsi parlait Shéhérazade», « L'Ours», «La photo d'Abraham», «Enigme à Mogador», ... l'écrivain marocain d'expression française Mohamed Ouissaden se retrouve sur la scène littéraire avec un huitième roman «ISRAE, ELLE…». 2M.ma a contacté l'auteur pour en savoir plus sur de cet opus, paru aux Editions ‘' Marsam''. Entretien.

Pouvez-vous présenter brièvement la trame de votre nouveau roman, sans trop en dévoiler ?
Il s'agit d'une histoire où les personnages sont mis à l'épreuve de la vie. Les deux héros, un couple de brillants journalistes ont réussi à réaliser un documentaire sur l'exode des Juifs marocains vers Israël. Il ne leur manque qu'un simple portrait pour achever leur quête. C'est le défi qui s'oppose à tous, à moi-même comme auteur comme à mes personnages. Le mari, conduit par une convoitise d'argent est prêt à tout sacrifier, même sa dignité. La femme, elle, mesure bien ses pas, veille au grain pour ne pas porter atteinte à ses principes. Là, une guerre sentimentale va exploser. Le vrai sens de l'amour que chacun éprouve à l'égard de l'autre va se remettre en question. Imaginons à quel point le professionnel influence le moral et le sentimental au sein d'un couple exerçant le même métier ! Plusieurs questions surgiront alors : comment leur projet pourrait-il aboutir ? Est-ce qu'ils vont continuer à vivre ensemble ? Bref, l'histoire est fortement dramatique.
Pourquoi le choix de ce titre?
J'ai pensé à ce titre alors que je m'alitais durant une nuit. Le couple cherche les traces des juifs partis aux années soixante. Le portrait en question est celui du grand-père paternel du mari. Cette identité juive qui règne dans ce roman, imposée par les personnages m'a conduit à considérer le lieu de destination de cette communauté qui a quitté son pays qu'il a du mal à oublier. Un titre qui pourra fêter les retrouvailles récemment annoncées entre une communauté et ses origines.
Mais « Israe, elle… » se prononce plus lentement qu' « Israël ». Cette lenteur est un catalyseur de mémoire. Car il est temps de faire travailler la mémoire pour ressusciter le vivre-ensemble qui caractérisait la coexistence entre de multiples identités au Maroc.
Comment se sont déroulé la rédaction de ce roman et sa publication, en temps de Covid-19 ?
Je peux tout dire de ma passion d'écriture sauf d'en expliquer comment et quand les idées me viennent. Dans le monde de l'écriture, je pense que ce n'est pas la rédaction qui compte le plus, ni non plus un quelconque état d'urgence sanitaire… Le plus important c'est le moment que les idées nouvelles vous viennent, imposées même par l'intelligence de vos personnages. Je peux écrire en marchant, en m'allongeant, en étant même dans un état qui peut être considéré comme impropre à l'écriture… Car mon histoire m'envahit jusqu'à ce que je la finisse. Voilà pourquoi l'écriture est loin de la rédaction. Celle-ci est un dernier travail où l'écriture et le style prennent corps.

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Quel regard portez-vous sur le secteur de l'édition et du livre au Maroc ?
En tant qu'auteur depuis plus d'une dizaine d'années déjà, je crois que grâce au soutien à l'édition et au livre par le ministère de la Culture un nombre important de manuscrits ont pu voir le jour. La culture marocaine commence à prendre sa place sur le plan international du fait que certains éditeurs engagés sont présents aux salons du livre dans plusieurs pays. Le seul dysfonctionnement qui sévit est celui de la lecture au Maroc, surtout dernièrement avec la révolution technologique.
Quel message auriez-vous pour les lecteurs qui vous connaissent plutôt à travers vos romans ?
Je n'ai jamais eu de message à transmettre à travers mes livres. Mais en écrivant et en continuant à écrire, je veux faire véhiculer l'idée que l'écriture est une manière de s'instruire et de se reconstruire. Une activité humaine noble qui nous permet de vivre plusieurs fois, de rencontrer des (gens/personnages) auxquels on attribue des traits de personnalité au commencement de l'écriture mais qui finissent par nous échapper, tout comme notre caractère et nos entendements nous échappent parfois.

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