"Le droit de vivre, Une initiative citoyenne pour l'abolition de la peine de mort" est un Beau-livre récemment paru aux éditions la Croisée des chemins et publié à l'initiative de la Fondation Ajial. Selon un communiqué de la maison d'édition, cet ouvrage reproduit des textes originaux de trente-sept écrivains et intellectuels marocains défendant l'abolition de la peine de mort. Enrichi d'images issues d'œuvres picturales de treize plasticiens renommés, dont Fatiha Zemmouri, Najia Mehadji et Abderrahim Yamou, ce Beau-livre sera présenté au public le 09 octobre à la Maison Denise Masson à Marrakech, en plus d'un vernissage de son exposition qui se tiendra au Musée d'art et de culture à la ville ocre. Cette exposition et ce livre, poursuit le communiqué, sont le résultat d'une initiative citoyenne lancée par Driss El Yazami, Younès Ajarraï et Mahi Binebine qui, "convaincus que la peine de mort est inhumaine, injuste et inefficace, ont voulu renforcer la dynamique abolitionniste en sollicitant des intellectuels et des plasticiens, faisant ainsi le pari de la culture comme moyen d'élargir la mobilisation pour l'abolition". Cette action citoyenne initiée avec les amis Mahi et Younès, rassemble une cinquantaine d'auteurs et de plasticiens et constitue un nouveau pari sur la culture, a écrit le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami, dans la préface de l'ouvrage, ajoutant que (...) les contributions rassemblées font le tour de ce débat et présentent tous les arguments qui plaident pour l'abolition. Ce Beau-livre a connu la contribution de 37 intellectuels, dont Fadma Aint Mous, qui a traité du "Droit communautaire amazigh et valeur de la vie", Asma Lamrabet, sur "l'éthique spirituelle du droit à la vie" ou encore Jalil Bennani sur les "Haines, vengeances et justice".