Après une série de consultations marathon avec les ministres de l'Intérieur, de l'Economie et des Finances, de l'Agriculture et de la Pêche Maritime et de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Economie Numérique, la Fédération nationale marocaine des propriétaires de boulangeries et de pâtisseries (FNBP), mettra en oeuvre un contrat-programme qui entrera en vigueur à compter de sa date signature et s'étalera jusqu'à 2022. Ce nouveau contrat-programme s'articule autour de quatre axes à savoir : revoir le cadre réglementaire et normatif, structuration et visibilité institutionnelle, vulgarisation des bonnes pratiques et valorisation du produit et la mise à niveau et renforcement de la compétitive sectorielle. Plusieurs points d'achoppements ont été élagués, parmi ces points : le maintien du pain de base à 1.20 DH et ce dans le but de préserver le pouvoir d'achat du citoyen, clarifier les textes liés au grammage mais aussi renforcer le caractère obligatoire de l'étiquetage afin de mieux protéger le consommateur. Autre mesure, c'est celui de renforcer le cadre coercitif vis-à-vis de l'informel. Sans oublier, l'incitation du secteur bancaire à s'investir dans ce domaine sans oublier les arriérés auprès de la CNSS (480 MDH pour 4.100 affiliés débiteurs) et près de 155 MDH au fisc. À cette occasion, Houcine Azaz, président de la Fédération nationale marocaine des propriétaires de boulangeries et de pâtisseries nous a déclaré que « le gouvernement et les professionnels du secteur sont convenus d'entreprendre un programme ambitieux de développement, qui a fait préalablement l'objet de concertations approfondies. Par contre jusqu'à présent aucune date n'as été fixée pour la signature du contrat-programme ». « Le coût de la mise en œuvre des actions prévues dans le cadre de ce Contrat-Programme s'élèverait, à l'horizon 2022, à près de 775 Millions de Dirhams » ajoute Houcine Azaz. Pour rappel, la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc avait conclu auparavant un contrat-programme (2011-2015), ce dernier prévoyait la réduction des coûts de production et des coûts de l'énergie et l'amélioration de la protection sociale du personnel, tout en maintenant le prix du pain de base à 1,20 DH.