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Sebta et Melilla suffoquent et se tournent vers le gouvernement central
Publié dans H24 Info le 12 - 01 - 2020

Un ensemble de demandes seront soumises par le gouvernement de Sebta au nouveau gouvernement espagnol à sa tête le socialiste Pedro Sanchez. Mais alors que l'enclave fait face à de grands problèmes économiques, c'est également au niveau politique que la situation pourrait se compliquer.
Sans qu'elles ne se fassent désirer, des demandes du gouvernement de Sebta au nouveau gouvernement espagnol ont été formulées et ce au lendemain de la reconduction de Pedro Sanchez. Ces six «demandes urgentes» s'articulent principalement autour de l'arrivée de mineurs non accompagnés dans l'enclave et les blocages que connait le commerce transfrontalier.
Le gouvernement de droite de Sebta, présidé par Juan Vivas demande ainsi au gouvernement central de répondre à «l'urgence sociale et économique que génère l'arrivée massive de mineurs étrangers non accompagnés», ainsi qu'aux «décisions et attitudes prises par le Maroc, qui a suspendu le commerce transfrontalier et restreint l'arrivée des touristes dans la ville», rapporte l'agence Europa Press.

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Ces demandes sont formulées pour que Sebta puisse jouir «d'une qualité des services publics comparables à ceux du reste de l'Espagne», a expliqué le porte-parole du l'exécutif, Alberto Gaitán. Dans le détail, l'Etat devra «couvrir les besoins des institutions de défense, de sécurité, de santé, d'éducation et de justice», entre autres, a-t-il enchainé.
Assumer la «grave crise» dans une ville «sans capacité de réponse»
Concernant l'arrivée de mineurs non accompagnés, le gouvernement local espère que l'Etat va «assumer la grave crise provoquée par l'arrivée massive de mineurs étrangers non accompagnés dans une ville sans capacité de réponse».
D'autre part, Sebta espère la mise en place de mesures qui pourront «soutenir le développement économique et la création d'emplois face à l'impact des décisions et attitudes prises par le Maroc avec la suspension du commerce transfrontalier», depuis le 9 octobre dernier.
Des demandes formulées vendredi, alors que la veille le parti populaire s'en prenait au nouveau gouvernement, l'accusant d'avoir «dépouillé» l'enclave. Des accusations formulées en réponse à la déclaration du secrétaire du PSOE à Sebta, Manuel Hernández, qui affirmait que son parti «travaillera très fort pour améliorer les conditions de vie de tous les habitants de Sebta».
Si les prises de bec entre ces deux partis rivaux n'ont rien de nouveau, elles se sont accentuées lors de ces dernières élections, avec d'un côté le Parti Populaire allié avec l'extrême droite de Vox au niveau des deux enclaves et de l'autre un nouveau gouvernement formé par des socialistes et la gauche radicale de Podemos.
Les deux partis désormais au pouvoir font souvent l'objet de controverses dans les deux enclaves où ils se font largement devancer par la droite et l'extrême droite, avec l'arrivée de Vox. Bien qu'une visite éclaire ait conduit Pedro Sanchez à Sebta en 2017, il n'y retournera pas. Et du côté de Podemos, qui a fait de piètres scores dans les deux villes, pas une seule fois elles ne sont citées dans leur programme électoral.
Les demandes des gouvernements des deux enclaves se font alors que le Maroc n'a communiqué aucune date sur la possible réouverture du passage frontalier de Sebta, fermé depuis le 9 octobre dernier, ou encore celui de Melilla, fermé quant à lui depuis 2018.
En effet, après avoir permis pendant plusieurs décennies le commerce transfrontalier, voilà que le Maroc tente d'éradiquer le phénomène de la contrebande vivrière. Et c'est à juste titre que le pays a créé une mission parlementaire de prospection sur la «situation des enfants négligés et des femmes-mulets au point de passage de Bab Sebta».

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La mission a présenté cette semaine un rapport après plusieurs travaux de terrain. Elle a plaidé pour une véritable alternative économique, avec notamment le lancement d'une zone industrielle sur le moyen terme susceptible d'absorber les femmes qui s'adonnent à la «contrebande vivrière», affirmait-on devant la Commission des Affaires étrangères.
Néanmoins, la fermeture définitive du passage transfrontalier ne serait pas à l'ordre du jour, vu l'appel de cette même mission à mobiliser, sur le court terme, de ressources humaines qualifiées en vue d'humaniser et d'organiser de façon optimale le passage de Bab Sebta.


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