Dans le cadre d'une enquête, Nasser al-Khelaifi, en sa qualité de président du conseil de surveillance de beIN Media Group, est, depuis ce lundi 02 décembre, entendu par la justice suisse, dans l'affaire de l'attribution des droits de transmission des Coupes du monde 2026 et 2030. Selon l'Equipe, le patron du Paris Saint-Germain doit répondre aux accusations d'une éventuelle corruption pour acquérir les droits audiovisuels du Mondial 2026 et 2030 de football pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord par le groupe qatari. La justice helvétique soupçonne que l'« ancien secrétaire général de la FIFA ait accepté des pots-de-vin (notamment une luxueuse villa en Italie), afin d'attribuer les droits de diffusion ». Le quotidien français parle d'une somme atteignant les 480 millions d'euros. Une version réfutée par les avocats d'Al Khelaifi, qui affirme qu'il n'y a aucune preuve concrète des accusations portées à l'encontre de leur client. « Pour la partie qui le concerne, M. Nasser al-Khelaïfi tient à rappeler que, conformément à la procédure d'appel d'offres officielle de la FIFA et à toutes les lois applicables, beIN s'est acquitté d'un montant record pour ces droits en tant que principal diffuseur de la région MENA. Dès lors, les allégations à l'encontre de M. Al-Khelaïfi ne reposent sur aucun élément factuel. », a déclaré, l'avocat du patron du PSG et de BeIn Media Group, qui va demander à la justice suisse de classer sans suite cette affaire.