L'affaire Nancy Ajram connait un dénouement tragique. Le mari de la chanteuse libanaise fait l'objet de poursuites pour meurtre « en état de légitime défense », sur ordre de la procureure du Mont-Liban, la juge Ghada Aoun, après avoir abattu un homme qui était pénétré par effraction dans le domicile familial à Kesrouan, le 5 janvier dernier. Le mari de la diva, le célèbre dentiste Dr Fadi Al Hashem, a abattu un homme vers l'aube le 5 janvier qui, selon lui, était armé lorsqu'il est entré par effraction dans leur maison et a menacé sa famille, y compris ses enfants. Le Dr Al Hashem a d'abord été détenu par les autorités, puis relâché après avoir été interrogé par un juge. Alors que l'affaire a été initialement traitée comme un cas de légitime défense, la famille de la victime, Mohammed Hassan Al Moussa, 30 ans, a appelé à plus d'enquêtes en disant que leur fils travaillait pour Ajram et était bien connu par le mari de la chanteuse. « La procureure du Mont Liban, le juge Ghada Aoun, a appelé le mari de la pop star Nancy Ajram, le Dr Fadi Al Hashem, pour une enquête complète », a indiqué mercredi un communiqué de l'agence de presse. Des images de caméras de sécurité diffusées par la chaîne de télévision locale MTV montrent un homme identifié comme Al Moussa, entrant dans la propriété par le balcon et se dirigeant vers les chambres à l'étage où se trouvent les filles du couple. Selon l'article 547 du Code pénal libanais, le Dr Al Hashem pourrait purger une peine minimale de 15 ans de prison avec travaux forcés pour «meurtre intentionnel». Cependant, une source judiciaire citée par le quotidien Daily Star a déclaré qu'il était peu probable que Hachem soit condamné pour meurtre, car l'article 229 du code pénal stipule qu '«un auteur ne sera pas puni pour … se défendre, défendre autrui ou ses biens contre un danger grave imminent». L'affaire a maintenant été renvoyée au premier juge d'instruction du mont Liban, Nicolas Mansour.