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Même en offrant une "tribune hostile", l'UA 2020 a permis à la diplomatie marocaine de "briller"
Publié dans Hespress le 19 - 02 - 2020

Alors que s'est fermé le 33e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, convoqué à Addis-Abeba, où il a été question notamment du Sahara marocain... force est de constater que ceux qui en veulent au Royaume n'ont guère dévié de leurs positions et cultivent toujours la même et profonde aversion envers le Maroc, dont la diplomatie s'est montrée, encore une fois, percutante, tout en demeurant sereine.
Alors qu'il était question de libre-échange, autonomie financière, lutte contre le terrorisme, crise en Libye, imbroglio Bissau-Guinéen, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a d'entrée de jeu imposé « son ton » et a glissé la question sur le Sahara marocain au centre des débats.
Aussitôt, après la passation de pouvoir avec Abdelfattah Al Sissi et dès sa prise de fonction, le président sud-africain, qui présidera l'UA pour un mandat d'une année, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère en ce qui concerne la question du Sahara marocain, en déclarant « Nous réaffirmons notre soutien indéfectible au droit du peuple du Sahara à l'autodétermination ».
Au delà de l'absurdité du propos, c'est la gravité de l'acte qui interpelle, Ramaphosa s'exprimant au nom des pays africains!!
Cette position du nouveau président de l'UA vient s'aligner sur celle de l'Algérie, principal soutien du Polisario. Les deux ont d'ailleurs, fait de ce rendez-vous, une occasion de faire oublier la situation sociale chaotique dans leurs pays respectifs. Autant, Cyril Ramaphosa que le président algérien Abdelmadjid Tabboune ont privilégié dans leurs sorties à la tribune africaine à Addis-Abeba, une offensive tous azimuts contre le Maroc.
La diplomatie marocaine inébranlable
Mais ce remue-ménage tendancieux, le Royaume s'en est déjà accommodé en d'autres circonstances et il ne s'ébranle pas pour si peu. Le Maroc est confiant, il sait son dossier entre de bonnes mains au sein de l'ONU, seule habilitée à ses yeux à le décortiquer.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'Etranger, Nasser Bourita, présent à Addis-Abeba ne s'y est pas trompé et imperturbable a répondu que cela « n'est pas une surprise. Il y a la position nationale, celle de l'Afrique du Sud que nous connaissons, et puis il y la présidence de l'UA, c'est autre chose ».
Et de rappeler serein: « Quand l'ONU a voté la dernière résolution sur le Sahara rappelant les principes que l'on défend, le Conseil de sécurité était présidé par l'Afrique du Sud. Ça n'a pas empêché que cette résolution soit adoptée».
Mohamed Benhammou : Alger et Pretoria chantent le cygne du polisario»
Sollicité à ce propos, l'universitaire et politologue marocain, Mohammed Benhammou, a estimé que «diplomatiquement sur le dossier du Sahara, le Maroc a pris d'énormes avancées sur les séparatistes, c'est un peu le chant du cygne pour le polisario et tristement on le ressent à travers les voix ou positions de l'Algérie et de l'Afrique du Sud ».
Si pour certains responsables de l'organisation continentale ce « plus vieux conflit du continent » est « une vraie cause de blocage de l'organisation ! », ce n'est pas le cas pour Benhammou, par ailleurs président du Centre Marocain des Etudes Stratégiques (CMES), relève que « ces derniers temps, nombre de pays historiquement du côté de l'Algérie et des séparatistes ont retiré leur reconnaissance à la pseudo RASD, d'autres s'en démarquent, quand d'autres vont dans nos provinces du sud pour y ouvrir des consulats, ou prévoient de le faire au courant de cette année ».
Et d'ajouter: « Ni la force de nuisance de l'Afrique du Sud ni celle de l'Algérie n'ont l'effet nécessaire pour influencer quoique ce soit. Les positions à l'UA ont toujours été divisées entre ceux qui croient que l'on se doit de construire d'abord des économies qui fonctionnent en les intégrant aux blocs régionaux, dont nous sommes partie intégrante et les « radicaux », qui eux, s'accrochent à l'idée qu'une autorité supranationale conduirait à l'unité comme l'Algérie et l'Afrique du Sud ».
Le lien vers l'ONU, « la Troïka », n'a jamais fonctionné
Pour notre interlocuteur, « l'UA est trop modeste dans sa gestion politique et opérationnelle des crises sur le continent africain, c'est d'ailleurs pour cela que le dossier du Sahara lui a filé sous les doigts et a atterri à l'ONU ».
Il rappelle à cet égard que la « Troïka » composée de trois présidents de l'UA (l'actuel président en exercice, son prédécesseur et son successeur), et qui n'a toujours pas «réussi à se réunir », a pour mission de faire le lien avec les Nations unies en première ligne sur le dossier de des provinces du sud.
Toutes les décisions et la gestion se font désormais depuis New York et plus depuis Addis-Abeba. Aussi souligne Mohammed Benhamou, « l'Afrique du Sud et l'Algérie auront beau remettre sur la table africaine le dossier du Sahara marocain, il n'en sera rien tant que l'ONU en sera détentrice, c'est pour cela que la diplomatie marocaine qui a consenti d'énormes efforts, reste sereine. Ni la présidence de Cyril Ramaphosa ni l'offensive désespérée de Abdelmadjid Tabboune n'auront d'impact sur l'évidence historique des provinces du Sud du Maroc».


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