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Sahara marocain : La conjoncture internationale renforce la position du Maroc dans le conflit
Publié dans Hespress le 01 - 01 - 2021

Il est devenu certain que la nouvelle politique que prônera désormais les Nations Unies pour régler le conflit du Sahara marocain prendra d'autres allures. Elle ne sera plus la même qu'avant le 13 novembre 2020, date de la libération du passage de Guerguerat, et avant la reconnaissance américaine de la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud le 10 décembre de la même année.
Ces deux faits, à eux seuls ont poussé le Front Polisario à anticiper la reprise des négociations. C'est louable certes, mais les mercenaires y mettent un bémol en appelant d'abord le Royaume à les reconnaître avant de siéger dans d'éventuelles discussions. Le Roi Mohammed VI avait assuré au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, suite à la libération du passage de Guerguerat des milices séparatistes, que le Maroc continuera à soutenir les efforts internationaux dans le cadre du processus politique. Cependant le souverain a souligné que « cette série doit être reprise sur la base de critères clairs, et qu'elle implique les véritables parties à ce conflit régional, et permet de trouver une solution réaliste et vérifiable dans le cadre de la souveraineté du Royaume ».
El Moussaoui El Ajlaoui, chercheur universitaire marocain au Centre d'études d'Afrique et du Moyen-Orient, (AMES Centre Rabat) et spécialiste de l'histoire contemporaine et de la géopolitique de l'espace sahélo-saharien ainsi que des questions africaines estime que les caractéristiques de la prochaine étape de la gestion du conflit du Sahara tiendront compte des développements récents du dossier, comme ce qui s'est passé à Guerguerat, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et la politique d'ouverture de consulats dans les provinces du sud, ainsi que de la faiblesse de la nouvelle façade du système algérien.
Les nouveaux changements dans le dossier de la première question nationale, selon al-Ajlawi, ont donné au conflit une nouvelle dimension régionale, non seulement au niveau des relations du Maroc avec l'Algérie et la Mauritanie, qui ont choisi de réorganiser les cartes en se rapprochant de Rabat après le changement de rapport de force, mais aussi au niveau international après la reconnaissance américaine et son impact politique qui va s'étendre dans les années à venir, quelles que soient les positions de l'administration américaine.
Les grandes transformations du dossier du Sahara en 2020
Dans sa déclaration à Hespress, l'analyste a noté que la position européenne sur le conflit du Sahara est limitée, notamment pour la France et l'Espagne, en échange d'un nouveau rapprochement fort entre Rabat et Londres après le Brexit, indiquant l'intention de la Grande-Bretagne d'investir des milliards de livres pour transférer les énergies renouvelables du Maroc sans passer par l'Europe. El Ajlaoui a expliqué que la convergence économique entre le Maroc et la Grande-Bretagne, pousse Londres à se libérer de la position officielle de l'Union européenne concernant le conflit du Sahara. Il a indiqué qu'un certain nombre d'anciens pays du continent peuvent également se débarrasser de la position classique de l'Europe, « car au niveau du droit international, rien n'empêche tout Etat de reconnaître la souveraineté des autres pays sur leurs territoires ».
Il est également attendu, selon El Moussaoui que les relations entre le Maroc et les pays de l'Europe de l'Est se renforcent non pas depuis la porte d'entrée du partenariat européen mais dans le cadre des relations bilatérales, évitant ainsi la position de l'Union européenne sur la question du Sahara.
Dans son analyse, El Ajlaoui a mis l'accent sur « l'inquiétude de la France face à la présence américaine dans la région du Sahel et du Sahara, et l'appréhension espagnole également, que l'attention des Marocains, après l'achèvement du dossier du Sahara, ne se tourne vers les négociations sur le dossier des présides occupés de Sebta et Melilla ». Le chercheur a souligné que « le Maroc d'avant le 13 novembre n'est pas le Maroc d'aujourd'hui ». et d'expliquer que « l'accord financier et économique avec la partie américaine conduirait à des changements stratégiques majeurs et bouleverserait de nombreuses équations », ajoutant que « le projet de Washington « La prospérité de l'Afrique » donne au Maroc une disposition d'environ 60 milliards de dollars avec les pays sub-sahariens, dans le cadre de la nouvelle stratégie américaine sur le continent africain pour rivaliser avec d'autres puissances internationales, notamment l'influence russe et chinoise sur le continent ».


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