Cette année, contrairement à la précédente marquée par le confinement, la période de Ramadan rime avec couvre-feu nocturne instauré à partir de 20 heures. Qui dit couvre-feu dit forcement fermeture des cafés, mosquées et interdiction de sortir se balader le soir. Entre ceux qui se ruent vers les grandes surfaces à la dernière minute, ceux qui bravent l'interdit ou ceux qui évitent de sortir une fois pour toute, voici 6 types de personnes que l'on croise (ou que l'on connaît) en période de couvre-feu nocturne ramadanesque. L'adepte du f'tour/pyjama party :On en connait tous un qui profite du mois de Ramadan pour se faire inviter au f'tour par ses proches. Et cette année il ne fera pas exception, malgré le couvre-feu. Hors de question de passer le mois sacré tout seul à la maison, et il a trouvé la solution : Combiner f'tour et pyjama party, n'en déplaise à ses hôtes. Le confiné : Pourquoi s'infliger un couvre-feu quand on peut rester gentiment chez soi? Une philosophie adoptée par nombreux marocains et télétravailleurs pendant le mois de ramadan qui décident d'hiberner afin d'éviter toute contrainte extérieure. Une approche cynique mais ingénieuse. Le conducteur énervé : ou l'éternel énervé, aussi appelé « Mremden » dans le jargon ramadanesque, dont l'état n'a fait qu'empirer durant le couvre-feu. Après avoir rapidement mangé chez ses proches, il est pressé d'arriver chez lui tel cendrillon quand sonnent les douze coup de minuit, sauf que lui ne perd pas sa chaussure, mais plutôt son sang froid. Il n'hésitera pas à se prendre pour Lewis Hamilton, à doubler tout le monde, tout en glissant deux trois mots pas très gentils. L'acheteur de dernière minute : Faute de temps ou à cause d'un emploi du temps chargé, ce type de Marocain ne compte pas arriver à la maison les mains vides, quitte à faire ses courses en 10 minutes chrono. Le rebelle : Celui qui n'en a que faire du couvre-feu et qui décide de sortir après l'horaire exigé. Malheureusement pour lui, les rues du Maroc sont parsemées de barrages et les policiers marocains ne laissent rien passer. Une balade qui lui coûtera cher (au minimum 300 dirhams d'amende). Le râleur : Meilleur ami du conducteur énervé, il a trouvé un autre sujet sur lequel il peut exprimer son désarroi. Après s'être plaint de sa longue journée de travail pendant le jeûne, de la mauvaise météo et de la circulation, il s'attaque désormais au sujet épineux du couvre-feu et passe son temps à critiquer cette décision en long, en large et en travers.