Le politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano, a vu sa plainte contre de le chef des séparatistes du polisario, Brahim Ghali, déposée le 24 avril dernier auprès du juge d'instruction du tribunal de Malaga, acceptée par la justice espagnole. Dans sa plainte, le politologue accuse le chef séparatiste et ses milices d'être derrière les menaces de mort qui lui ont été adressées à travers les réseaux sociaux. Il réclame l'arrestation immédiate de Brahim Ghali. Considérant dans son ordonnance que Pedro Ignacio Altamirano est bel et bien victime de menaces de mort proférées à son encontre par les milices du polisario, le juge d'instruction du tribunal de Malaga a décidé d'envoyer cette affaire devant l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole. La décision du juge d'instruction du tribunal de Malaga constitue une « opportunité pour que le chef des séparatistes soit jugé et réponde de ses actes », a réagi la défense du politologue. Son avocat s'est ainsi réjoui qu'une « nouvelle affaire s'ajoute à celles déjà instruites par la justice espagnole contre le dénommé Brahim Ghali pour des accusations de violation des droits de l'homme, violence et menaces ». A noter que le chf séparatiste, actuellement hospitalisé en Espagne, fait l'objet de nombreuses plaintes et d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre, génocide, viols et graves violations des droits de l'homme à l'encontre de victimes espagnoles et sahraouies.