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Akhannouch : le RNI n'a pas de complexe sur la question des technocrates
Publié dans Hespress le 07 - 09 - 2021

Le Président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a estimé que « les attaques à son égard et à l'égard du RNI sont devenues la raison d'être de certains hommes politiques », affirmant qu'il « préfère ne pas répondre quand il s'agit d'un ancien ou actuel Chef de gouvernement par respect aux institutions ».
Invité lundi de l'avant dernier épisode de l'émission-débat d'Hespress, « La voie vers les élections de 2021 », le Président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, est revenu brièvement à la sortie médiatique de l'ancien Chef du gouvernement, Abdalilah Benkirane, le visant.
« En fait, plusieurs activistes, je dirais entre guillemets « des hommes politiques », ont fait des attaques du RNI un axe de leur action, a indiqué Akhannouch, ajoutant : « Ce qu'on peut en déduire de cela, c'est qu'ils admettent leur défaite. Ils ont commencé à parler de qui sera Chef du gouvernement, qui est fait pour le poste et qui est le mieux placé pour le remplir. Cela veut dire qu'ils se projettent dans la défaite ».
Bien que les propos d'Akhannouch portent des messages en filigrane, il a préféré rester courtois.
« Je ne peux pas répondre quand il s'agit d'un ancien ou actuel Chef de gouvernement. Il s'agit d'une institution qu'il faut respecter », a-t-il assuré.
« Nous ce qui nous importe en réalité ce sont les citoyens. Je sais que l'objectif derrière ces attaques est la perturbation. Ils cherchent à nous perturber. Ils veulent saper nos efforts, mais je crois que celui qui veut nous perturber est déjà perturbé par les citoyens. Nous travaillons sur le terrain, ce qui nous importe est le citoyen, le reste n'a pas d'importance », a-t-il rajouté.
Après avoir répondu à Benkirane, Akhannouch est passé à Nabila Mounib et sa fameuse sortie à propos de la vaccination.
Akhannouch répond à Nabila Mounib
Dans ce sillage, il a indiqué que « les Marocains veulent bien se faire vacciner. Il y a tout un travail qui a été accompli qui va nous permettre d'arriver prochainement au stade de la production du vaccin. Cela n'aurait pas été fait sans le grand travail qui a été accompli par SM le Roi ».
« Il y a un grand travail qui ne peut être accompli que par un grand Chef d'Etat. Si l'on se compare à d'autres pays de l'Afrique et du pourtour méditerranéen, je crois que le Maroc connaît des développements très positifs. Je crois que nous sommes sur la bonne voie », a noté Akhannouch.
« Certes, ne pas vouloir se faire vacciner reste un droit. Les gens peuvent refuser les vaccins, mais quelqu'un qui a une responsabilité politique se doit de laisser les professionnels et les experts se prononcer sur ce sujet », a-t-il lancé.
Sur un autre registre, interpelé sur l'absence de cohésion au sein du Gouvernement El Otmani, Akhannouch n'y est pas allé de main morte en assurant qu' « en réalité, l'institution du Chef du gouvernement a manqué dans sa manière de travailler durant les dernières années de leadership en ce qui concerne les grands projets. Dieu merci qu'il s'agit de chantiers lancés par le Souverain, qui assure le suivi et effectue des évaluations d'étape ».
« Au sein du gouvernement, les ministres du RNI ont été très actifs. Il y a un certain nombre d'initiatives prises par les ministres, mais qui servent le gouvernement et le Chef du gouvernement », a-t-il poursuivi.
S'agissant du manque de concordance des actions des ministres soulevés par des ministres qui étaient invités de « La voie vers les élections de 2021 », Akhannouch a répondu par la négative. « Il y a une véritable coopération entre les ministres avec le ministre de l'Intérieur, on a eu quelques recours à l'arbitrage de la Chefferie du gouvernement. Parfois le Chef du gouvernement trouvé des solutions, parfois il redemande aux ministres de s'entendre », a-t-il dit.
© Hespress
La logique entrepreneuriale au sein du parti
Sur les raisons du succès du RNI lors des élections professionnelles, Akhannouch a assuré que c'est le fruit de 5 ans de travail. « Depuis 5, nous avons pris la voie de la modernisation de notre parti, nous avons recruté de nouvelles compétences, nous avons digitalisé le parti avec de nouveaux moyens de communication avec les citoyens, nous avons mis en place de nouvelles instances parallèles, notamment, les organisations de la femme, les médecins du RNI, les chauffeurs du taxi... qui constituent actuellement un véritable levier pour le parti ».
À la question « A travers sa démarche le RNI donne l'exemple concret que l'idéologie à elle seule n'est pas suffisante et qu'il faut adopter la logique entrepreneuriale au sein des partis politiques. Est-ce qu'on peut parler d'entreprise partisane qui a produit qu'elle offre sur le marché électoral ? », Akhannouch a considéré que « les règles de gestions sont les mêmes ».
« On fixe des objectifs et on assure le suivi. Comme vous le savez, nous avons signé des contrats de performance avec tous les coordinateurs locaux et régionaux avec des objectifs précis. Nous avons fait une évaluation, nous avons remarqué qu'il y a eu des progrès », a-t-il précisé avant de nuancer : « Il s'agit là de la gestion interne du parti, mais pas du tout de la relation avec le citoyen qui doit être gérée autrement. Nous sommes un parti politique social-démocrate qui s'intéresse aux questions sociales et qui reste à l'écoute de la société ».
Technocrate ou pas, la compétence avant tout
Et de mettre en avant que les priorités des citoyens sont variables et obéissent à des effets de conjonctures. « Tu ne peux pas fermer les yeux sur les attentes des citoyens. Nous avons entendu les doléances des plus de 300000 citoyens à travers notre grande tournée 100 jours 100 villes, car la politique ne se fait pas dans les bureaux climatisés, mais sur le terrain », a-t-il expliqué.
« Entre l'avant-Covid et l'après-Covid, les priorités des citoyens ont changé. Avant le Covid, la santé était la priorité suprême des Marocains, là on parle souvent de l'emploi avant toute autre priorité », a souligné Akhannouch.
Il est par ailleurs revenu sur la rivalité « technocrates vs partisans ». Tout en assurant que les militants du parti, femmes et hommes, ont beaucoup travaillé pour métamorphoser le parti, et qu'il va « prendre en considération l'effort consenti », Akhannouch a assuré que le RNI n'a pas de complexe sur cette question.
« Dieu Merci, de nouvelles compétences ont émergé. Nous au sein du parti, nous n'avons pas de complexe. Ce qui nous importe est de mettre en place les programmes voulus par SM et les citoyens nous devons les mettre en œuvre sur le terrain. Si l'on a les moyens de les mettre en œuvre avec nos propres compétences, si nous n'en avons pas, on va partir chercher les meilleurs profils pour les engager », a-t-il dit.


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