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CAN : Quand le minaret s'écroule on pend le barbier
Publié dans Hespress le 21 - 01 - 2022

Avec la finesse et la subtilité de leur humour, les Marocains affirment pince sans rire, que « quand le minaret s'écroule on pend le barbier ». Le crime de lèse-majesté du pauvre coiffeur, c'est que son petit salon est juste à côté de la mosquée et quand il n'a pas de clients il égrène son chapelet en contemplant le minaret qui, sous ses ondes négatives, finit par imploser.
C'est ce qui est arrivé jeudi en début de soirée après la débâcle du onze algérien éliminé piteusement dès le premier tour de la CAN, après deux humiliantes défaites face respectivement à la Guinée Equatoriale (1-0) et la Côte d'Ivoire (3-1) et un piètre match nul (0-0) face à la Sierra Leone.
Dès le sifflet final de cette rencontre Eléphants-Fennecs, des voix se sont encore élevées en Algérie pour crier au scandale et accuser le Maroc d'être derrière cette amère déroute. Vite fait, le méchant loup Nougaro a été désigné et mis sur la sellette pour y être dévoré. Responsables, médias et citoyens lambda ont pointé du doigt les marabouts marocains, « maîtres incontestés » de l'hermétisme et de la magie noire, qui sont à l'origine de cette débâcle.
Aux gris-gris et autres amulettes des sorciers marocains, s'ajoutent également « les manigances et manœuvres machiavéliques » du président de la Fédération royale marocaine de football qui, dans les coulisses de la CAF se déploie énergétiquement pour nuire à la sélection algérienne et saper le moral de ses valeureux joueurs.
La toile a explosé sous l'avalanche de commentaires assassins incriminant le Maroc écrits par l'armée numérique du régime des généraux (génés-rots serait plus convenable) qui inocule la haine du « Marroki » au peuple algérien à qui on sérine inlassablement que tous ses maux proviennent du Maroc. Un matraquage musclé et continu et une fixation maladive qui donneraient des sueurs froides au tristement célèbre Goebbels, l'homme-orchestre de la propagande nazie.
Comme tous les régimes autoritaires et totalitaires qui se respectent, le régime kaki utilise maintenant le football comme vecteur pour aiguiser les tensions entre deux peuples frères. Un chauvinisme et un nationalisme à la noix de coco au grand dam d'un peuple muselé et qui n'a que ses yeux pour pleurer son malheur.
Le régime kaki sait que le football déchaîne les passions et fédère toutes les composantes d'un peuple, alors on met le paquet, on mise sur ce filon et on l'emploie comme un habile instrument de manipulation.
Les généraux suivent aveuglement l'exemple du Duce et fasciste Benito Mussolini qui avait promu les joueurs de l'équipe nationale italienne de football au rang de « soldats de la cause nationale ». Les annales du football international gardent encore dans leurs pages noires le souvenir d'un horrible match de football en 1969 entre le Salvador et le Honduras qui a abouti à la « guerre de cent heures » qui avait fait pas moins de deux mille morts immolés sur l'autel du chauvinisme.
Les généraux, par la voix de leurs deux principaux suppôts, un président au nom imprononçable Hachak (sauf votre déférence) et son vizir chargé des affaires étranges, le saigneur Lama M'râa, sautent sur n'importe quelle occasion, aussi futile soit-elle, pour attaquer le Maroc et ses institutions sacrées dans des déclarations abracadabrantes et des plaidoyers pro domo, relayés par leurs caisses de résonance notamment l'agence APS et autres médias portant le label « voix de son maître''.
N'a-t-on pas accusé le Maroc d'avoir volé le djebel Toubkal pour en faire le point culminant du haut Atlas ? Qui dit mieux ? L'Oscar, non le prix Nobel de la bêtise humaine. Le plus grand vol de tous les temps qui relègue aux rangs d'amateurs Bruce Reynolds et Albert Spaggiari auteurs des deux grands casses du 20ème siècle : le train postal Glasgow-Londres le 8 août 1963 et les coffres d'une banque à Nice le 18 juillet 1976.
Bientôt, les généraux vont crier sur tous les tons et sur tous les toits que la planète Vénus n'est autre qu'un satellite espion marocain chargé d'épier les moindres faits et gestes des dirigeants algériens particulièrement leur vizir chargé des « affres » étrangères qui veut devenir Khalif à la place du Khalif et que la seule évocation du Maroc lui donne l'urticaire.
Alors il fulmine, devient cramoisi et des vapeurs lui sortent des naseaux et des oreilles à l'image de Joe, l'aîné des frères Dalton, quand on évoque en sa présence le nom de Lucky Luc.
Enlisé dans les sables mouvants de ses élucubrations, il n'est pas impossible, que ce vizir caresse le rêve d'introduire dans l'enseignement primaire et secondaire de son pays des cours de « hainologie » avec des manuels intitulés « Le guide de la haine du Marroki » réservés aux établissements primaires et « Comment haire le Marroki » pour le secondaire.
Pour le supérieur, il créera certainement une chaire dédiée à la haine des « M'rarka » avec comme modules, « La haine du voisin : théorie de base et méthodologie », ''Philosophie et sémantique générative de la haine », « L'éthique et la haine politique » et « La haine maghrébine contemporaine ». Mais tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.
Heureusement que le Royaume du Maroc se trouve à l'ouest de son pays, car s'il était situé à l'est en direction de la Kibla, il interdirait sans hésitation aucune, la prière aux fidèles algériens sous peine d'amende et en cas de récidive, deux ans de travaux forcés. C'est à désespérer de la nature humaine et malheureusement le ridicule ne tue pas.
Des agissements minables, une schizophrène notoire qui laissent de marbre les Marocains et provoquent l'hilarité générale au Maroc devenant illico presto sujets à blagues.
Contre vents et marées, serein et indifférent à tant de bassesse, le Royaume continue son bonhomme de chemin pour se hisser au niveau des nations développées au grand dam des voisins de l'Est qui en ragent. Ne dit-on pas que la caravane passe et les autres aboient insultant l'avenir, crachant dans la soupe et gênant lamentablement l'émergence de toute une région au nord de l'Afrique. Alors à bon entendeur chahut...
*Journaliste-Enseignant


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