Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a émis une note de cadrage concernant le Projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2024, appelant ainsi ses ministres à restreindre les propositions provenant des différents départements ministériels aux besoins essentiels. Cette initiative vise à garantir la réalisation des projets de réforme déjà engagés. La note relative au PLF 2024, diffusée à l'ensemble des membres du gouvernement, établit les principales orientations que chaque département ministériel doit suivre pour élaborer son budget annuel. Pour l'année à venir, l'impératif est clairement la rationalisation des dépenses, souligne la note d'Akhannouch. Cette directive incite ainsi à limiter les propositions aux besoins impérieux, dans le but d'assurer la mise en œuvre des chantiers de réforme en cours. En ce qui concerne les dépenses liées au personnel, le Chef du gouvernement préconise une optimisation de l'utilisation des ressources humaines disponibles, à travers des formations et une répartition équilibrée des effectifs entre le niveau central et régional. En ce qui concerne les frais de fonctionnement, en plus d'améliorer l'utilisation de l'eau et de réduire la consommation d'électricité, il est recommandé d'exploiter les sources d'énergie renouvelable et de rationaliser les coûts liés aux télécommunications. Le chef de l'Exécutif demande ainsi à ses ministres d'éviter tout retard de paiement, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau et d'électricité, au profit de l'Office National de l'Électricité et de l'Eau Potable (ONEE). Aziz Akhannouch met également l'accent sur la nécessité de réduire les dépenses de transport et d'hébergement, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Royaume, tout en limitant les coûts liés à l'organisation de rencontres, de conférences, de séminaires et d'études. Enfin, en ce qui concerne les dépenses d'investissement, le chef du gouvernement encourage vivement les membres de son gouvernement à donner la priorité aux projets ayant été approuvés en présence du Roi Mohammed VI, ainsi qu'à ceux ayant reçu l'aval d'institutions et de bailleurs de fonds internationaux. Il leur demande également d'accélérer la mise en œuvre des projets en cours. En outre, Akhannouch insiste sur la nécessité de régulariser la situation foncière préalablement à la mise en œuvre de tout nouveau projet. La réduction des dépenses liées à l'acquisition de véhicules ainsi qu'à la construction et à l'aménagement de sièges administratifs est également évoquée. Ainsi, tous les départements ministériels sont tenus de soumettre leurs propositions à la Direction du budget relevant du ministère des Finances d'ici le 31 août prochain.