Trois séparatistes de la milice du polisario en provenance d'Algérie, et qui tentaient de s'introduire de l'autre côté du mur de défense marocain, ont été tués, mardi soir, dans un tir de drone des Forces armées royales (FAR). Les trois membres du polisario ont été clairement identifiés, a indiqué une source informée à Hespress, précisant qu'il s'agit de Sayed Ahmed Mohamed Mahmoud Elbat, Al Mahfoud Fadli Sayed Ibrahim, et Badbdah Hmida. Les membres de la milice séparatiste financée par l'Algérie se sont aventurés dans la nuit pour s'introduire de l'autre côté du mur de défense marocain. Ces tentatives d'entrée en territoire marocain depuis l'Algérie voisine, précisément depuis la ville de Tindouf où la milice du polisario détient son QG, sont nombreuses et se sont intensifiées depuis que les séparatistes ont annoncé leur retrait de l'accord de cessez-le-feu de 1991. Selon la source consultée par Hespress et ayant requis l'anonymat, « ces tentatives sont majoritairement concentrées dans le secteur de Mahbès, près de Tindouf ». Les drones marocains ont empêché le polisario de leur facilité de déplacement à l'Est de la ceinture de sécurité, a-t-elle ajouté. Les drones ont en outre empêché le rassemblement des forces de la milice séparatistes dans ces zones ou de mener toute attaque surprise contre le Maroc. Cette opération des FAR fait suite à des mois de provocations de la part du polisario ainsi que le meurtre d'un citoyen marocain dans une attaque au missile envoyé depuis l'Algérie. Selon la source consultée, les membres du polisario avaient auparavant suffisamment de temps pour préparer leurs attaques contre le Maroc et ne craignaient pas la réaction des forces marocaines, mais à présent seules « une ou deux voitures s'infiltrent à peine dans des circonstances très compliquées pour tenter de bombarder les positions des Forces armées marocaines ». Et d'ajouter que les membres de la milice qui mettent en place des stratagèmes pour attaquer les positions marocaines, doivent dorénavant « se retirer très rapidement, ce qui leur fait perdre leur concentration et leur impact lors des attaques ». « Le Maroc reste attaché à l'accord de cessez-le-feu, tout en se réservant le droit de répondre à d'éventuelles provocations », a tenu à noter la même source, affirmant que toutes les opérations à cet égard « s'inscrivant dans le cadre de la réponse aux menaces du polisario sur sa sécurité nationale ».