La Secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD) a convoqué une réunion extraordinaire ce samedi, axée sur deux sujets cruciaux. D'après le communiqué émanant du Secrétariat général du parti, daté du dimanche 7 avril, le premier point débat la proposition émise par le parti de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) visant à déposer une motion de censure à l'encontre du gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch. Le second point aborde la position du PJD lors de l'élection du président de la Chambre des représentants durant la seconde moitié de la législature en cours. Dans le communiqué, dont Hespress FR a obtenu une copie, il est souligné que « le Secrétariat général du parti a résolu de ne pas soutenir la motion de censure à l'encontre du gouvernement d'Aziz Akhannouch présentée individuellement par un parti de l'opposition, assortie d'une série d'accords supposés et inexacts« . De même source, il est affirmé que « le parti, son groupe parlementaire et tous ses militants continueront dans la même lignée et avec la même détermination à remplir leur rôle d'opposition, comme cela a été décidé dès le premier jour. Cela s'est manifesté sans interruption tout au long du mandat de ce gouvernement à travers une série de prises de position, de communiqués et de conférences visant à contrer les décisions et choix jugés erronés de ce gouvernement en échec, à révéler les conflits d'intérêts et à défendre avec zèle les principes et les valeurs de la nation marocaine ainsi que les intérêts de la patrie et de ses citoyens« . Quant au second point relatif à l'élection du président de la Chambre des représentants, la même source a indiqué que « le Secrétariat général a décidé, à la majorité, de proposer le Dr. Abdellah Bouanou, au nom du parti, pour présider la Chambre des représentants lors de la seconde moitié de la législature en cours, afin de témoigner clairement de la position du parti concernant ce processus électoral« . Des sources de Hespress avaient confirmé quelques jours avant la publication du communiqué du PJD, qu'Abdelilah Benkirane refuse catégoriquement de répondre favorablement à la demande de surveillance émise par le Parti d'Idriss Lachgar, ce qui pourrait constituer un obstacle majeur à cette proposition, que les fédéralistes ont placée en tête de leur agenda politique.