Un membre du polisario recherché par les Etats-Unis, vient d'être annoncé mort par l'armée malienne. Le Mali combat depuis des années la menace terroriste sur son territoire. Un Sahraoui du polisario devenu un éminant membre du Groupe Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS) – un groupe armé djihadiste actif dans le Sahel central- a été tué lors d'une opération de l'amée malienne, a-t-on annoncé. Le membre du polisario, natif de Laâyoune, se faisant appeler Abou Houzeifa ou Hugo, a pris en grade au sein du groupe terroriste surtout depuis la mort d'Adnane Abou Walid al-Sahraoui, le fondateur du EIGS, et qui n'est autre qu'en membre du polisario, de son vrai nom, Lahbib Ould Abdi Ould Saïd Ould El Bachir, et qui a été formé les camps de Tindouf en Algérie, pour se radicaliser et s'enrôler dans la mouvance armée islamiste. Ce dernier s'était alors dirigé vers le Mali pour rejoindre Aqmi avant de fonder le Groupe Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS). Il a été tué par l'armée française selon une annonce du 15 septembre 2021. Comme Adnane Abou Walid al-Sahraoui, Abou Houzeifa, était une tête à abattre pour détruire ce groupe djihadiste mençant la stabilité du Sahel et plus largement en Afrique et Afrique du nord. Les Etats-Unis avaient annoncé une récompense de 5 millions de dollars pour toute information sur Abou Houzeifa, en raison de sa participation à l'attaque de 2017 à Tongo Tongo, au Niger. Washington avait perdu 4 militaires niégeriens et 4 soldats des forces spéciales envoyées au Niger pour former et appuyer les forces nigériennes à lutter contre le terrorisme. L'armée malienne a annoncé avoir abattu le membre du polisario lors d'une opération menée dimanche dans la région de d'Indelimane (Talataye, Gao). Ce dernier, avait appris à manier les armes et les explosifs à Tindouf en Algérie, l'endroit choisi par les dirigeants algériens pour accueillir la milice du polisario. Les camps de Tindouf leur servaient avec Adnane Abou Walid al-Sahraoui et d'autres terroristes issus du polisario, de base arrière avec la complicité de l'Algérie qui leur permettait de se déplacer du nord du Mali vers le sud de l'Algérie en échappant à tout contrôle.
