La FIFA a été menacée de poursuites judiciaires par l'Association des ligues mondiales et le syndicat international des joueurs FifPro, si elle ne change pas le calendrier du Mondial des clubs 2025. Le syndicat international des joueurs FifPro et l'Association des ligues mondiales, dirigées par le directeur général de Prem, Richard Masters, exigent que la Fifa fasse volte-face sur son nouveau tournoi phare de club, sous peine d'être poursuivie. Ils estiment que le tournoi élargi à 32 équipes, qui se tiendra aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet, ne pose un « risque de blessure important » pour les joueurs s'il se déroule en juin et juillet 2025 comme prévu actuellement. A la veille du Congrès de la Fifa qui se tiendra la semaine prochaine à Bangkok, une lettre conjointe des deux organismes adressée aux dirigeants zurichois affirme que le nouveau calendrier des matches de la Fifa est « au-delà de la saturation », cause un « préjudice économique » aux ligues nationales et présente un « risque de blessure important » pour les joueurs. « Si la Fifa refuse de s'engager à résoudre les problèmes, nous serons obligés de conseiller nos membres sur les options qui s'offrent à eux pour protéger de manière proactive leurs intérêts. « Ces options incluent une action en justice contre la Fifa, pour laquelle nous avons désormais fait appel à des experts », peut-on lire sur le document. « Le calendrier est au-delà de la saturation, au point que les ligues nationales sont incapables d'organiser correctement leurs compétitions, ce qui entraîne un préjudice économique », ajoute la même source. De son côté, la FIFA se défend et nie avoir «imposé» le calendrier international, dans une lettre envoyée par le secrétaire général par intérim de la Fifa Mattias Grafstorm dans une lettre. « En tant qu'instance dirigeante mondiale du football, nous avons le devoir et la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre un calendrier international qui soit dans le meilleur intérêt du football mondial, y compris, entre autres, les intérêts des confédérations, des équipes nationales, des ligues, des clubs, des joueurs et, bien sûr, des fans de football. Vous comprendrez qu'il s'agit d'un exercice d'équilibre délicat et exigeant, et qu'il n'est pas toujours possible de satisfaire tout le monde à cet égard », a ajouté le dirigeant.