Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce vendredi 9 août 2024. L'Economiste En plus de la redynamisation de l'investissement et la poursuite du déploiement des fondements de l'Etat social, le gouvernement s'engage également à finaliser l'implémentation des grandes réformes structurelles. C'est l'un des principaux axes de la note de cadrage adressée par le chef du gouvernement aux différents départements ministériels. Dans cette dynamique de réformes, certains chantiers sont prioritaires. C'est le cas notamment de "la poursuite de la mise en œuvre de la refonte du secteur des entreprises et établissements publics". Cela s'accompagne de l'activation du rôle de l'Agence nationale de gestion stratégique des participations de l'Etat. L'objectif est de procéder à «la restructuration du portefeuille public et l'amélioration de sa gestion, parallèlement aux réformes lancées dans le secteur économique». L'Opinion La consommation électrique au Maroc atteint son pic au mois d'août. Cette situation met le réseau électrique national sous pression, nécessitant un équilibre délicat entre la forte augmentation de la consommation et la production. Jongler avec une multitude de variables, telles que l'intensité du vent et du soleil, les variations de la demande, l'auto- production, et les limitations du réseau de transport, constitue un défi presque insurmontable. Pour résoudre cette équation, le recours à des technologies avancées dotées d'une grande puissance de calcul constitue une approche pertinente. C'est ce qu'on appelle le réseau électrique intelligent, ou Smart Grid, utilisant des technologies comme l'IA pour optimiser la production, la distribution et la consommation d'énergie électrique. Les Inspirations éco Le gouvernement va poursuivre sa dynamique de décompensation en 2025, ou dans le meilleur des cas, maintenir la situation actuelle. C'est ce qu'on peut déduire à la lecture des grandes lignes de la note d'orientation pour le projet de Loi de finances 2025. En effet, il y est indiqué que «le gouvernement poursuivra la mise en œuvre des mesures visant à préserver le pouvoir d'achat des citoyens à travers le soutien aux biens et aux services essentiels, tels que le gaz butane, le sucre et la farine de blé tendre». Sauf que, malgré l'inflation et la flambée de certains de ces produits sur les marchés nationaux et internationaux, l'enveloppe prévue pour le budget de la compensation ne gonfle pas du tout. Au contraire, le montant fait du sur place, voire s'inscrit en très légère baisse. «Une allocation de 16,5 MMDH [est] destinée à la Caisse de compensation», selon la note d'orientation du PLF 2025. Le Matin Consolidation de l'État social, poursuite des réformes structurelles, dynamisation de l'investissement et de l'emploi et maintien de la soutenabilité des finances publiques. Telles sont les grandes priorités du gouvernement Akhannouch pour l'exercice budgétaire 2025. Dans la note d'orientation du projet de Budget de l'année prochaine, le Chef du gouvernement décline le périmètre global où devrait s'inscrire son action. L'exercice prochain serait ainsi particulièrement marqué par l'accélération des projets liés à la production de l'eau potable et d'irrigation, la poursuite de la réforme fiscale et de l'élargissement de la protection sociale, en plus de la mise en place d'une feuille de route dédiée à l'emploi et le lancement de nouveaux projets de production des énergies renouvelables. Al Bayane Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre des mesures visant à préserver le pouvoir d'achat des citoyens, à travers notamment le soutien aux biens et services essentiels, tels que le gaz butane, le sucre et la farine de blé tendre, avec une allocation de 16,5 milliards de dirhams (MMDH) destinée à la Caisse de compensation, selon la note d'orientation du projet de loi de finances (PLF) au titre de l'exercice 2025. L'Exécutif continuera également d'appliquer des mesures fiscales et douanières à vocation sociale, visant à exonérer les produits de base de large consommation, ainsi qu'à soutenir les aliments pour le bétail et les engrais pour préserver le capital végétal et animal, précise cette note adressée par le Chef du gouvernement aux départements ministériels. Al Ahdath almaghribia Au moment où le ministère de l'Intérieur publie un rapport selon lequel le nombre de poursuites judiciaires contre les membres des conseils communaux a atteint 137 élus, certains présidents de communes dans différentes régions du Royaume se sentent visés, dans l'attente des résultats des missions d'audit menées par l'Inspection générale de l'administration territoriale, qui pourraient révéler leur implication dans des infractions et des violations graves quitte à les faire traduire en justice. L'Inspection générale de l'administration territoriale agit en réponse à de multiples demandes émanant de services centraux, d'élus, d'associations de la société civile et de citoyens pour effectuer des inspections et des audits dans les collectivités territoriales sur la base d'informations préliminaires qui pointent des abus. Selon les données récoltées par le journal, les inspections ont révélé qu'un certain nombre de présidents de communes et leurs délégués ont commis des infractions graves liées à l'urbanisme, au BTP, au budget, aux terres collectives, à l'octroi d'autorisations illégales et à la mauvaise gestion des services des communes et de leurs revenus. Assabah Les Walis des régions et les gouverneurs de préfectures et provinces ont donné davantage d'instructions aux autorités pour composer fermement avec les violations des domaines publics hydrauliques et veiller sur les travaux de forage et leur conformité aux lois en vigueur. Depuis le discours Royal de la Fête du Trône, les autorités publiques se sont mobilisées pour lutter contre les formes d'utilisation irrationnelles des ressources hydriques, étant donné que les eaux souterraines font partie des domaines qui ne peuvent être exploités qu'en vertu de la loi. Les agents et les auxiliaires d'autorité ont été invités à vérifier l'application des dispositions du décret n° 2.23.105 relatif au permis de foreur, le respect des conditions, procédures et méthodes d'exercice de la profession et la déclaration de forage. Al Massae La maire de Casablanca, Nabila Rmili, a averti que la situation de l'eau potable dans la ville est désormais « très préoccupante » et « critique » en raison du stress hydrique que connaît le Maroc suite à des années successives de sécheresse. S'exprimant lors de la session du Conseil de Casablanca, Ramili a indiqué que la partie sud de Casablanca est devenue quasiment sans eau, notant la course contre la montre qui a eu lieu au cours des derniers mois, afin d'éviter une coupure d'eau dans cette zone et celles de Nouaceur et Dar Bouazza. Les eaux qui ont été acheminées à Casablanca par l'interconnexion des bassins de Sebou et Bouregreg n'a pas seulement profité à la partie nord de la ville, mais aussi à la partie sud à la faveur de l'extension de canaux spéciaux, a-t-elle expliqué, relevant que cette opération s'est déroulée en un temps record pour sauver la partie sud qui souffrait d'une grande pénurie. Al Alam Les transferts de fonds effectués par les Marocains Résidant à l'Étranger (MRE) ont atteint un niveau record au titre de l'année 2023 se situant à 115,3 milliards de dirhams (MMDH) contre 110,8 MMDH en 2022, soit une hausse de 4,1%, selon l'office des changes. Dans ce contexte, l'universitaire et analyste économique, Badr Zaher Al Azrak, a fait savoir que ces données confirment la tendance haussière réalisée par les transferts de fonds des MRE, dont une partie est consacrée à un ensemble de projets innovants, dans l'économie verte, le tourisme, l'économie solidaire et autres, et ne concernent pas l'investissement dans les secteurs des services, de l'agriculture et de l'immobilier. Dans une déclaration au quotidien, l'expert a ajouté que des transferts de fonds de ce volume contribuent à la stabilité monétaire du Maroc, ce qui confère de l'attractivité à la stabilité du Royaume du Maroc au niveau financier et renforce le capital national au niveau de l'investissement. Bayane Al Yaoum Khadija Arohal, députée PPS à la Chambre des représentants, a affirmé que « le système juridique de la question amazighe souffre d'un énorme vide législatif, car jusqu'à présent, il n'y a aucune mise en œuvre. Dans un entretien accordé au journal, la députée du parti du Livre a précisé que "le quota affecté à la langue amazighe dans les cahiers des charges des chaînes de télévision publiques n'est pas du tout respecté" et que "la situation de la langue amazighe dans le domaine de l'éducation et de la formation reste très préoccupante ». De ce fait, le bilan du gouvernement sur la question amazighe laisse à désirer, a-t-elle jugé, accusant le gouvernement de n'avoir utilisé le dossier de la langue amazighe que comme une carte dans le programme gouvernemental et les surenchères politiques.