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Baisse des prix du poulet : soulagement pour les consommateurs, "désastre" pour les éleveurs
Publié dans Hespress le 01 - 10 - 2024

Après avoir atteint des sommets records durant la période suivant l'Aïd al-Adha, les prix de la volaille au niveau national ont retrouvé une certaine stabilité, avec un prix du kilogramme oscillant entre 17 et 18 dirhams. Les professionnels du secteur avicole attribuent cette baisse à une diminution de la demande ainsi qu'à la baisse des températures, qui avaient affecté la production de poulet pendant l'été. Ils estiment par ailleurs que cette tendance à la baisse pourrait se maintenir dans les mois à venir.
De nombreux citoyens se sont plaints, tout au long de l'été, de la « flambée des prix » des volailles, et du poulet en particulier, appelant le ministère de l'Agriculture à intervenir pour réguler les prix de cette source de protéine de base, essentielle dans les foyers marocains.
Cependant, le bonheur des uns fait le malheur des autres. Pour les professionnels, cette baisse pourrait apporter des dommages considérables à leurs poches. Approché par Hespress FR, Boubker de l'association marocaine des producteurs des viandes de volaille (AMPC) pointe du doigt une situation qui devient de plus en plus insoutenable, non seulement à cause des fluctuations des prix, mais aussi en raison de la répartition "inéquitable des coûts qui pèsent lourdement sur nos épaules". Expliquant les conditions, il partage avec nous : "Tout d'abord, il est important de souligner que toutes les taxes sont supportées par l'éleveur. Nous avons vu, par exemple, que le prix d'un poussin qui, auparavant, coûtait entre 4 et 5 dirhams, est désormais vendu à 10 dirhams pour ceux ayant des accords avec les poulaillers, et jusqu'à 13 ou 14 dirhams pour ceux qui se fournissent sur le marché noir. Et je ne parle ici que des poussins. Nous n'avons même pas encore abordé les coûts de l'alimentation, de l'eau et des autres frais liés à l'élevage".
Alors que dans d'autres secteurs à travers le monde, les éléments de base connaissent une baisse, chez nous, rien ne semble changer, s'indigne notre interlocuteur, notant que "nous ne savons pas pourquoi, mais il est évident qu'il n'y a personne pour porter notre voix ou défendre nos intérêts. Les usines, de leur côté, n'ont apporté aucun allègement à nos coûts. Cette stagnation affecte directement l'éleveur, qui doit supporter des coûts élevés depuis la pandémie de COVID-19".
En plus de la crise sanitaire, le stress hydrique exacerbe la situation : « les puits se tarissent, forçant les éleveurs à acheter de l'eau à des prix toujours plus élevés. Pour rappel, le prix normal d'un poussin devrait être autour de 3 dirhams, mais aujourd'hui, il nous est vendu à 14 dirhams. Pourquoi une telle différence ? Nous sommes confrontés à la cupidité des usines, qui ne cessent de profiter de la situation au détriment de l'éleveur. Cette différence de prix retombe directement sur nous, aggravant ainsi nos difficultés économiques", ajoute-t-il.
Et ce n'est pas tout. Relatant les souffrances auxquelles sont confrontées les éleveurs, Boubker indique que "nos volailles sont constamment menacées par des virus tels que la peste aviaire. Malgré les défis sanitaires qui augmentent les coûts, nous n'avons aucun soutien". La baisse récente des prix est certes une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais il est essentiel de comprendre que c'est l'éleveur qui en paie le prix fort.
Et d'ajouter : Aujourd'hui, "nous vendons nos poules à 13 ou 14 dirhams, sans aucun soutien de l'État. Même la baisse de la TVA sur la nourriture pour volailles a profité aux usines et aux entreprises, mais aucun bénéfice n'a été accordé aux éleveurs".
Face à cette situation, conclut le professionnel et membre de l'AMPC, "nous demandons instamment à l'État et aux autorités compétentes de prendre en considération les difficultés que nous rencontrons". "Il est crucial de réévaluer le système de subventions et de protection de notre secteur. Nous devons être entendus, car un secteur avicole prospère n'est pas seulement essentiel pour notre survie, mais également pour garantir la sécurité alimentaire de tout le pays", réitère-t-il.


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