Le bureau de liaison du Maroc à Tel-Aviv a scellé un accord avec les autorités israéliennes pour la libération de deux citoyens marocains, Aziz Ghali et Abdeladim Ben Draoui, emprisonnés en Israël pour leur participation à la flottille en direction de Gaza. Ce dénouement heureux met fin à une polémique qui a pris de l'ampleur ces derniers jours, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux. Un groupe restreint de 11 personnes a même organisé, mercredi, un «sit-in» devant le ministère des Affaires étrangères à Rabat, pour exiger la libération de Ghali et Ben Draoui. Aziz Ghali, ancien président de l'AMDH, avait refusé il y a quelques jours de rencontrer le chef du bureau de liaison marocain à Tel-Aviv pour discuter des modalités de sa libération. Il avait, en revanche, demandé à négocier directement avec l'ambassadeur du Maroc à Ramallah, auprès de l'autorité palestinienne. «La protection que le Royaume accorde à ses citoyens résidant à l'étranger est un droit garanti, mais elle implique également le respect des lois des pays hôtes et une coopération positive avec les représentations diplomatiques et consulaires marocaines», a précisé une source proche du dossier. «Les interventions de l'Etat marocain dans les affaires de ses citoyens, qu'elles soient internes ou externes, ne se font ni sous pression ni sous chantage, mais dans le respect total des exigences de la souveraineté nationale et du droit international», a-t-elle ajouté. Depuis l'interception de la flottille en direction de Gaza le 1er octobre, les autorités israéliennes ont déjà libéré trois Marocains.