Le procès en appel du chanteur marocain Saad Lamjarred s'est ouvert ce lundi matin en France. L'artiste est jugé après avoir été condamné en 2023 par la cour d'assises française à une peine de six ans de prison pour le viol d'une jeune femme française en 2016. Selon des médias français, la première audience s'est déroulée à huis clos, à la demande de la partie civile, excluant ainsi la presse et le public. Lamjarred était présent pour cette reprise des débats. Deux ans après la première condamnation, la défense de l'artiste espère obtenir une réduction de la peine ou l'abandon de certaines charges, tandis que la partie civile reste ferme sur sa position initiale. Par ailleurs, l'équipe de l'association de Kif Mama Kif Baba s'est rendue sur place « pour suivre les audiences, soutenir les victimes et rappeler l'importance de la lutte contre l'impunité des violences sexuelles – qu'elles aient lieu ici ou ailleurs ». Rappelons que le chanteur marocain avait été libéré un mois après le verdict de première instance, après acceptation d'une demande de mise en liberté provisoire formulée par ses avocats. Il attendait ainsi la tenue du procès en appel. Cette audience marque le début d'une série de séances prévues pour entendre l'ensemble des parties, examiner les preuves et les nouveaux éléments apportés par la défense. L'enjeu : parvenir à un verdict final qui pourrait changer le destin de l'artiste, dont l'affaire continue de susciter une vive polémique au Maroc comme à l'étranger. Lamjarred devra également répondre prochainement à des accusations similaires à Draguignan, dans un second dossier toujours en cours.