Le porte parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé, jeudi, que la baisse de l'inflation au Maroc enregistrée ces deux dernières années reviendrait à la politique du gouvernement, notant que les raisons de la hausse des indicateurs entre 2021 et 2023 n'étaient pas liés à la politique économique de l'exécutif. Le responsable gouvernemental qui répondait aux question des journalistes en conférence de presse consécutive au Conseil de gouvernement est revenu sur les derniers chiffres concernant l'inflation, en soulignant que la baisse enregistrée en 2024 confirment « que les mesures prises par le gouvernement étaient importantes et qu'elles ont produit leurs effets ». « Concernant l'inflation, celle-ci a connu une baisse significative. Pour être justes, il suffit de se rappeler du taux d'inflation enregistré en 2022 et en 2023 », a déclaré le responsable gouvernemental en soulignant qu'en 2021, le taux d'inflation était de 1,4 %, avant de fortement augmenter en 2022 pour atteindre 6,6 %. « Vous vous souvenez tous du débat qu'a connu notre pays à cette période, débat au cours duquel il est apparu de manière claire et évidente que la lecture faite par le gouvernement de la question de l'inflation était la bonne », a estimé Baitas. Le porte parole du gouvernement a indiqué que les facteurs ayant contribué à cette hausse très importante de l'inflation étaient trois éléments principaux, à savoir, une sortie de la pandémie du covid, la guerre russo-ukrainienne et enfin, le lien avec les années de sécheresse particulièrement sévères. « En 2023, le taux d'inflation a enregistré une autre baisse pour s'établir à 6,1 %. Mais grâce à un ensemble de mesures, ainsi qu'à l'intervention des différentes institutions de gouvernance de notre pays, notamment Bank Al-Maghrib et le Haut-Commissariat au Plan, il a été confirmé que les mesures prises par le gouvernement étaient importantes et qu'elles ont produit leurs effets », a estimé Baitas. La preuve, a-t-il poursuivi, « en est qu'en 2024, le taux d'inflation est descendu à 0,9 %, et qu'en 2025, il s'est établi à 1,1 %. Cela montre clairement que les mesures mises en œuvre par le gouvernement, ainsi que les engagements qu'il a pris, sont à l'origine de cette situation ». Pour lui, ces chiffres sont une mesure des actions entreprises par le gouvernement qui a mené « des réformes très importantes, lesquelles traduisent une évolution notable de l'approche gouvernementale dans la gestion des différents dossiers, en passant d'une gestion classique à l'adoption d'une vision stratégique », a-t-il jugé. Et Baitas de conclure que cette vision repose sur la manière de prioriser les secteurs selon des stratégies claires, tout en menant, parallèlement, des réformes dans le domaine fiscal et dans la mobilisation des ressources financières, ce qui a permis la mise en œuvre effective de ces réformes.