La Tunisie a été secouée par un scandale suite au décès de 11 nouveau-nés entre jeudi et vendredi dans une maternité de la capitale Tunis. L'affaire a fait un tollé dans la société tunisienne, ayant engendré la démission du ministre tunisien de la Santé, Abderaouf Chérif. Selon une annoncé, samedi, de la Présidence du gouvernement tunisien, le ministre a présenté sa démission samedi soir au chef du gouvernement, Youssef Chahed, qui l'a acceptée. Chahed a aussi annoncé l'ouverture d'une enquête administrative pour élucider les causes de ces décès au centre de gynécologie obstétrique de l'hôpital de la Rabta qui fait partie d'un important complexe hospitalier de la capitale. D'après les premiers éléments d'enquête menée par une cellule de crise du ministère de la Santé, le décès de ces nouveau-nés serait dû « vraisemblablement à des infections sanguines ayant provoqué un choc septique ». Des échantillons ont été prélevés des nouveau-nés et du milieu médical pour déterminer l'origine des infections, précise le ministère dans un communiqué rendu public, ajoutant qu'aucun décès n'avait été enregistré dans les 24 heures au centre et que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les responsabilités. La direction du centre et le staff médical ont pris toutes les mesures de soins et de prévention nécessaires afin d'éviter d'autres drames, a précisé la même source.