Les mesures appropriées pour garantir une mise en œuvre efficace de la loi 113.13 relative à la transhumance pastorale et à la gestion et l'aménagement des espaces pastoraux, ainsi que le rôle des comités régionaux dans l'encadrement des mouvements des éleveurs nomades dans la préservation des intérêts de la population des régions concernées, ont été au centre d'une réunion élargie du comité régional des parcours pastoraux, tenue lundi à Taroudant. Cette réunion intervient en application des orientations émises par le Comité central mixte entre le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, relatives à la mise en oeuvre des dispositions de cette loi et des moyens appropriés pour une meilleure gestion de l'activité pastorale traditionnelle dans le domaine territorial de la province, indique un communiqué de la préfecture de la province de Taroudant. Cela doit se faire dans le respect des sources de vie de la population locale, tout en évitant toute atteinte à leurs intérêts et leur stabilité et en garantissant la continuité de cette activité autorisée. La rencontre a également été consacrée à un rappel des missions des comités régionaux, notamment en ce qui concerne la création des espaces pastoraux dans la province, la mise en place des mesures nécessaires pour le développement, l'entretien et l'aménagement de ces espaces, la détermination des espaces pastoraux et forestiers susceptibles d'accueillir les troupeaux, la collecte et la mise à jour des données sur l'identité des nomades et le règlement des différends découlant de l'activité pastorale, selon la même source. Régulation des flux de transhumants Au cours de cette réunion, marquée par des exposés sur les déplacements des éleveurs nomades et l'état des lieux des espaces pastoraux dans la province, il a également été procédé à la présentation des principales réalisations du programme de développement des parcours et de régulation des flux de transhumants au niveau provincial, notamment la création de 8 parcours, l'aménagement de 48 points d'eau et le lancement de l'opération de mise en repos des terrains. Plusieurs propositions ont été adoptées à cette occasion, conformément aux dispositions de la loi 113-13, au sujet notamment de la protection des intérêts de la population locale, l'enregistrement de l'ensemble des éleveurs nomades dans la province, l'examen des demandes d'autorisation pour l'exercice de l'activité pastorale et l'étude de la possibilité d'ouvrir les espaces pastoraux aménagés dans le cadre le programme de développement des parcours et de régulation des flux de transhumants, fait savoir le communiqué. D'autres propositions ont porté sur l'élaboration d'une cartographie des espaces pastoraux et sylvo-pastoraux à l'échelle de la province, l'ouverture de ces espaces aux éleveurs locaux et nomades après approbation des ayants-droit et en veillant à la durabilité des ressources pastorales et à la protection des biens des populations riveraines, l'organisation de campagnes de sensibilisation sur la loi 113-13 et ses décrets d'application à l'intention des collectivités territoriales concernées par l'activité pastorale, outre l'accompagnement et le soutien des éleveurs nomades en coordination avec les organisations professionnelles, selon la même source.