La commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la chambre des représentants a adopté à la majorité, ce mardi 16 juillet, le projet de loi cadre n°51-17, relative au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique. Pour rappel, le président USFP de ladite commission Mohamed Mallal, avait convoqué jeudi les députés membres à participer à une réunion, ce mardi, afin de poursuivre les discussions autour des points de discorde entre la majorité gouvernementale et l'opposition parlementaire. Photo Mounir Mehimdate Jointe par Hespress FR, une source parlementaire précise que la reprise des discussions sur le Projet de loi-cadre 51.17 relatif au système de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique « n'a fait l'objet d'aucune discussion entre les groupes parlementaires, majorité et opposition comprises, qui ne partagent pas la même vision au sujet de la langue d'enseignement des matières scientifiques et techniques« . Notre source n'avait pas non plus démenti que cette reprise des discussions soit une conséquence du récent du discours du président du Conseil Supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS) et conseiller royal Omar Azziman. Le texte a obtenu 25 voix favorables, alors que deux députés ont voté contre et trois se sont abstenus. Photo Mounir Mehimdate L'approbation de ce projet de loi-cadre constitue un « moment historique« , a estimé à cette occasion le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaïd Amzazi. « C'est pour la première fois que le secteur de l'éducation et de la formation dans le Royaume sera doté de sa propre loi-cadre, ce qui constituera le premier pas vers un décollage réel de l'école marocaine », a-t-il déclaré à la presse. Ce projet de loi-cadre, qui devra dans un deuxième temps être débattu lors de la prochaine session au niveau de la chambre des conseillers, vise à rénover le système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique afin de garantir l'équité, l'égalité des chances, la qualité et la promotion de l'individu et du progrès de la société et sa durabilité, ainsi qu'à mettre en œuvre un cadre contractuel national pour l'Etat et pour les autres acteurs et partenaires impliqués dans ce domaine.