La forêt de Baïnem, considéré comme le poumon d'Alger était en proie aux flammes samedi et le sinistre ne serait toujours pas tout à fait maîtrisé malgré le nombre impressionnant d'éléments de la Protection civile venus à la rescousse rapporte un média algérien. Se dressant à quelque trois cents mètres, sur 430 hectares où poussent des milliers d'espères d'arbres et de plantes, dans les hauteurs de la capitale Algérienne, la forêt de Baïnem domine les villages et reliefs de la Wilaya d'Alger et est un véritable bol d'oxygène pour les Algérois. Il y aurait eu, selon des vidéos enregistrées par des citoyens plusieurs départs de feu çà et là dans divers endroits de la forêt, et plus particulièrement du côté de la région de Hammamet une des grosses communes de la Wilaya. Si, faute d'une première constatation et d'un premier bilan de la part des autorités l'on ne déplore pas de victimes, force est de constater cependant que nombre d'arbres et de broussailles sont déjà partis en fumée. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile se heurtent en plus de de la difficulté d'atteindre les zones escarpées et élevées, aux facteurs capricieux de la météo (vents violents, températures élevées) ce qui rend leur mission de circonscrire l'incendie plus difficile au regard de nombreuses reprises de feu. Ce nouvel incendie qui a touché la forêt de Baïnem un trésor du patrimoine forestier situé entre plusieurs communes dans la Wilaya d'Alger, fait suite à ceux, qui frappent la Kabylie depuis mercredi. Nombre d'entre eux n'ont toujours été circonscrits. Ils ont causé des pertes inestimables, sur des centaines d'hectares, ravageant sur leur passage, biens privés et flore (arbres forestiers et fruitiers, palmiers, maquis, broussailles utiles, cultures céréalières, foin) et faune comme la panoplie de gibier que renferment ces régions. Mohamed Jaouad Kanabi