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Des australopi-tchèques et des Hommes...
Publié dans Jeunes du Maroc le 23 - 08 - 2006

D'abord rétablissons une vérité historique... Personne n'a jamais dit cela, le sieur Darwin doit se retourner dans sa tombe quand il entend une aberration pareille ! En effet, la théorie énoncée est que l'Homme et le singe ont des ancêtres communs, à savoir des australopithèques. Cela, beaucoup de détracteurs de la théorie n'ont jamais essayé de le comprendre...
Essayons de comprendre la théorie de celui qui longtemps est passé pour un illuminé notoire. Selon lui, le gouffre entre l'Homme et l'Animal est plus mince qu'il n'y paraît. Analysons cela.
Situation 1 : vous êtes à un mariage, après la signature des papiers nécessaires et suffisants, tout le monde passe à table, dont le fameux Adoul. Là commence le passage au réel de la vison apocalyptique de l'apôtre Jean ?!
Entre les poulets qui font des 360° endiablés en s'allégeant de 90% de leur masse chalariale (leur chair, quoi !), et les tunnels creusés jusqu'à la partie de pastilla qui se trouvait être votre chasse gardée, vu qu'elle est directement devant vous, vous ne saurez plus où donner de la tête. Comparez cela maintenant à un repas de hyènes (cachez ce sourire que je ne saurais voir !)
Situation 2 : vous êtes dans la boîte échangiste casablancaise de l'épisode précédent (cf. Amge'Mag n/1), vers 1h/1h30 du matin, observez le comportement sexuel des principaux protagonistes de cette fresque ubuesque digne des plus viles orgies du marquis de Sade. Entre mares spermatiques, travail taylorien ou fordiste des partenaires, et odeur de latex brûlé dans l'air (toute ressemblance avec une situation véridique est indépendante de notre volonté, vous n'aviez qu'à ne pas être aussi débauchés), impossible de s'y retrouver. Regardez maintenant un documentaire sur Arte du style « La vie intime des bêtes », voyez-vous une différence ?
Le fossé entre l'Homme et l'animal est-il donc vraiment significatif ?
Deux ou trois infos choquantes pour poursuivre. L'Homme est plus proche de la souris ou du porc que du singe. A peine 35000 caractères génétiques nous sépareraient du rongeur et moins de 20000 du 7allouf, alors qu'avec le singe, la comparaison génétique n'a même pas lieu d'être. Elle est de plus de 100000 différences génétiques. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi la greffe de rein de porc vers l'être humain est à la mode alors que nous n'avons jamais entendu parler de greffe singe - humain. Je connais certains amis que la nouvelle va déranger. Passons. Et oui, je vois d'ici vos petites mines ébahies. Comment ? Ce n'est pas le cas ?? Alors ébahissez vous maintenant ! Dernière info sérieuse, il y a seulement 10000 caractères génétiques de plus dans le génome de la souris par rapport à celui du... riz ! L'Homme est donc plus proche du riz que des singes. Les chinois devraient donc être jugés pour crime contre l'humanité et cannibalisme récidiviste. Oui, oui, parfaitement !!!
Ainsi, l'Homme est probablement un descendant direct de la souris et du riz. Pour les modalités d'accouplement, attendre que le taux d'alcool dans mon sang dépasse les 6g/l !
L'histoire du porc au code génétique proche de l'Homme pourrait toutefois faire quelques heureux, qui trouveraient en cela matière à justifier l'interdiction de la consommation de viande porcine.
Allez, un dernier petit point délicat. Quand nous voyons le savoir vivre, l'harmonie, et la paix qui caractérisent la vie des singes, pouvons-nous être vraiment sûrs que c'est nous qui descendraient d'eux ? Rien n'est moins sûr...
J'opte plutôt pour une théorie que j'ai eu samedi soir, selon laquelle le singe est le sommet de l'évolution de l'Homme. Nous en serions donc encore au bas de l'échelle de l'évolution !
Hmmm. Sur ce, je retourne sur mon arbre.
PS : L' australopitchèque, c'est une autre théorie parmi les centaines que comptent les méandres de mon cerveau, selon laquelle le berceau de l'humanité n'est pas en Afrique, mais dans un pays slave. Elle se heurte à celle proche de « l'australopithèque » énoncé au dernier chapitre de la thèse « L'autre c'est moi » du brillant chercheur Gad el Maleh. A discuter... autour d'un verre !


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